Face à la fascisation : l'entraide et la lutte

Le capitalisme est en crise. Ses contradictions internes, qui sont sociales, ainsi que ses contradictions externes, qui sont écologiques, l'accablent de plus en plus. Et cela ne va que s'accentuer. 2 grandes voies de résolutions sont possibles : changement social progressiste ou fascisme.

Un simple progrès social d'ampleur, un alter-capitalisme de gauche, réduirait la puissance du Capital. Une révolution sociale l'anéantirait. Il sera prêt à tout pour empêcher sa mort et ne se résoudra éventuellement à régresser que s'il craint d'y passer.

Reste sa voie "naturelle" : le fascisme. Soit la sauvegarde intégrale de ses intérêts, au léger prix de se débarrasser du "libéralisme politique", qui lui est plus sympathique que fondamental et qu'il a toujours été prêt à envoyer à la poubelle en temps de crise. Dernier exemple notable en date : le Chili de Salvador Allende (1970-1973).

Ou plutôt jusqu'à maintenant. À peu près partout dans le monde, le spectre fasciste est de plus en plus menaçant, et la France ne fait pas exception. Militaires factieux, police déjà largement impunie mais pas encore assez à son goût, politicien·ne·s dits de gauche mais en fait bien de droite qui accourent en leur sens, entre autres choses. Et maintenant menace ouverte de meurtre de gauchistes, avec explications en bonus, mais cela n'inquiète ni la droite, ni le gouvernement, ni les médias. La tentative d'assassinat d'un syndicaliste dans l'Ain ne ne mérite elle même pas mot.

Face à cela, nous ne pourrons compter que sur nos propres forces. Nous devons être plus vigilant·e·s. La captation d'images à gogo doit entre autres cesser. Mais plus que cela, nous avons besoin de compter les uns sur les autres, ne pas être seul·e, être prêt·e à se défendre collectivement contre les futures attaques sociales mais aussi physiques et les dissuader autant que possible. Pour ce, organisons-nous et luttons.

Soutien à tou·te·s les gauchistes !

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