Le 1er mai, dans la rue !

Si certain·e·s avaient un grand espoir avec le 1er tour, le voila de toute façon maintenant réduit à néant. Il faut faire face au Capital, au gouvernement, à la fascisation et à l'écocide, et nous ne pouvons compter que sur nos propres forces.

Les assauts à venir du Capital s'annoncent en effet terribles. En parallèle du pan économique, la fascisation est en roue libre, l'islamophobie et la xénophobie des non-européen·ne·s, ainsi que l'impunité quasi-générale de la police nationale et des fascistes s'attaquant physiquement à notre camp social, n'en sont que les aspects les plus visibles.

En toile de fond, l'épidémie de Covid-19 et de ses variants n'est aucunement finie, malgré la politique de fait négationniste de maintenant la majorité des gouvernements du globe. Le tout-vaccinal autoritaire n'a pas suffi, et s'est fait sans partage de la conception et des doses. Le passe pseudo-sanitaire a lui opéré un flicage généralisé, tout en braquant de nombreuses personnes et entretenant l'idée que la vaccination suffisait, au détriment du port du masque (FFP2 de préférence) en milieu clos. Au nom du retour à la normale capitaliste, le virus va continuer de tuer et provoquer des covid longs, tandis que les écoles sont pseudo-ouvertes et que les camarades hospitaliers sont à bout.

On sait aussi que l'écocide continue, qu'il a des conséquences graves (dont l'accroissement du débordement zoonotique, c'est-à-dire le passage d'une maladie d'un animal non-humain à l'humain, et donc le risque pandémique) et en aura bien plus à l'avenir. Mais là encore, les alarmes sont ignorées, car les prendre en compte nuirait à court-terme au Capital.

Pour nous défendre et infléchir le cours des choses, nous devons nous organiser et imposer un rapport de force. Cela ne passera pas par le brandissement d'une étiquette abstraite (anarchisme, marxisme, keynésianisme, etc.) ou la division en fonction de notre statut (avec emploi ou en « auto-entreprenariat », au chômage, en formation, en retraite, etc.), de notre entreprise ou métier, mais par l'unité de classe et le front unique, avec entraide autogestionnaire et action directe.

Prolétaires de tous les pays, organisons-nous et luttons !
Syndiquons-nous et vive la charte d'Amiens de 1906 !