Des choses stupides que des gens disent à propos de l'informatique
Cet article va tenter de donner des exemples de choses stupides que disent les gens à propos de l'informatique. Il a pour but de tenter de vous démontrer pourquoi ce sont des non-sens. L'article s'appuie sur des faits logiques. Certains trouveront les propos extrémistes, à vous de juger.
"J'ai ceci" : la différence entre la possession et l'accès
"J'ai Internet"
Internet est un système d'interconnexion de machines et constitue un réseau informatique mondial. C'est donc un réseau de réseaux, sans centre névralgique, composé de millions de réseaux.
C'est la définition d'Internet (merci Wikipédia). Vous vous doutez bien que vous ne pouvez pas posséder les millions de réseaux interconnectés, même si vous avez des milliards de quelque chose.
Exemples transposés dans la vie physique
Mais on abrége et tout le monde comprend, donc on s'en fiche.
C'est la remarque classique qui vous a peut être traversé la tête.
-
Ce n'est pas parce que l'on comprend que c'est vrai.
Un bon exemple est la confusion entre la masse et le poids. Ce ne sont pas des synonymes. Pour rappel : poids = masse * constanteGravitationnelle (9.81 sur Terre). De plus, la masse a le kilo-gramme (kg) comme unité et le poids a pour unité le Newton (N). -
Quand vous avez été à un parc d'attraction.
Vous dites
J'ai eu accès au parc d'attraction
ouJ'ai le parc d'attraction
? Vous avez peut-être le parc d'attraction, mais ce n'est pas le cas de la majorité des gens.
"J'ai Facebook"
Facebook est un réseau social centralisé appartenant à l'entreprise du même nom.
Cette entreprise vaut plusieurs dizaines de milliards de dollars.
Autant dire que vous ne pouvez pas posséder cette entreprise à vous tous seul, sinon je vous félicite
(en espérant que vous mettiez fin aux nombreux problèmes politiques qu'elle pose).
Vous pouvez avoir un compte sur ce site web.
Mais c'est un non-sens de dire que vous possédez ce site web.
Exemple transposés dans la vie physique
Vous pouvez avoir un compte à la banque PognonLand. Mais, vous ne direz pas "J'ai la PognonLand".
Le mot PC et ses dérives
Ce qu'est un PC
PC est l'acronyme de Personal Computer, qui signifie "ordinateur personnel" en français.
Certaines personnes confondent l'acronyme "PC" et la marque déposée "IBM PC" qui sont 2 choses différentes.
Certaines personnes ont tendance à confondre l'ordinateur de bureau et l'ordinateur tout court.
Pour rappel, voici la définition de Wikipédia :
un ordinateur est une machine électronique
qui fonctionne par la lecture séquentielle
d'un ensemble d'instructions
qui lui font exécuter des opérations
logiques et arithmétiques sur des chiffres binaires
.
Un "téléphone numérique", une tablette, une montre numérique et un ordinateur de bureau
sont donc tous des ordinateurs et étant donné qu'ils sont personnels, ce sont des PC.
La confusion hardware-software : ils ne sont pas imbriqués par nature
Quand vous achetez un PC,
il est souvent vendu avec un système d'exploitation,
dans le but de vous simplifier la vie (ou pas).
Si vous ne savez pas ce qu'est un système d'exploitation,
voici la définition de Wikipédia :
un système d'exploitation est un ensemble de programmes
qui dirige l'utilisation des capacités d'un ordinateur
par des logiciels applicatifs
.
Le matériel (votre PC) et
le système d'exploitation
(distribution GNU/Linux, Android, *BSD ou autre)
sont 2 choses distinctes.
Il est parfaitement possible de changer le système d'exploitation d'un ordinateur (à condition bien sur qu'un autre système soit compatible).
De la même manière, vous pouvez changer une partie du matériel d'un ordinateur et (si le système est compatible) ça fonctionnera toujours.
Aucun PC n'est condamné à ne faire marcher qu'un unique système d'exploitation toute sa vie.
C'est pourtant ce que les appellations "PC Windows" et "Androphone" pourraient laisser penser,
alors que respectivement "PC sous Windows" et "téléphone sous Android" sont des appellations non ambiguës.
"Un Mac est mieux qu'un PC" : Ne pas confondre un sous-ensemble avec l'ensemble qui le contient
Un Mac est un ordinateur personnel conçu, développé et vendus par Apple.
Pour faire court, un Mac est un PC Apple.
Vous devez avoir constaté le problème :
un Mac, un ordinateur personnel,
est dit mieux qu'un ordinateur personnel.
Logiquement, vous dites qu'un sous-ensemble est
mieux qu'un ensemble dont il fait lui même partie.
C'est impossible.
Exemple transposés dans la vie physique
Cela en revient au même que dire qu'un homme est mieux qu'un mammifère. Un homme est mammifère. Il ne peut pas être mieux qu'un groupe dont il fait parti. Pour ceux et celles n'ayant pas compris, dans cette exemple, le Mac est un homme et le PC est mammifère.
Les confusions avec un logiciel connu
"Fais un PowerPoint" : Ne pas confondre la fonction d'un logiciel et un format de fichier
PowerPoint est un logiciel pour créer des diaporamas de Microsoft.
Il est certes très utilisé, néanmois c'est loin d'être le seul
(il y a par exemple LibreOffice Impress).
Microsoft n'a ni le monopole sur ce type de logiciel, ni sur le diaporama.
Pourtant, beaucoup de personnes font la confusion entre diaporama et PowerPoint.
Un PowerPoint est un diaporama particulier : il est au format ppt ou pptx.
Employer cette expression revient à banaliser l'enfermement propriétaire
plutôt que le combattre et faire la promotion d'un outil de contrôle injuste.
"Avec Excel" : Ne pas confondre un logiciel et sa fonction
Excel est un logiciel de tableur de Microsoft.
C'est un des logiciels leaders de sa catégorie
(encore une fois LibreOffice le concurrence avec Calc).
Microsoft n'a pas non plus le monopole sur ce type de logiciel.
Utiliser Excel, c'est utiliser le logiciel éponyme,
avec la licence payante qui va avec
et l'incompatibilité avec certains systèmes d'exploitation.
Un tableur désigne une catégorie de logiciel,
dont Excel fait partie, mais il n'est pas le seul
(LibreOffice Calc,
Gnumeric, etc.).
De plus, répandre et ne pas lutter contre cette expression
est mauvais,
car c'est accepté qu'il serait normal
d'être soumis à une entreprise
via un logiciel propriétaire.
Ne pas confondre un format et ce qu'il permet d'enregistrer ou lire
"Lecteur MPx" : Ne pas confondre un format et un appareil qui permet de le lire
Les formats MP3 et MP4 sont des formats de fichiers brevetés
pour respectivement l'audio et la vidéo.
Ce ne sont heureusement pas les seuls formats
pour l'audio et la vidéo.
Pourtant, beaucoup de personnes parlent de lecteur MP3/4.
Malheureusement dans un grand nombre de cas,
ces personnes sont dans l'erreur,
il est en effet rare
qu'un lecteur audio ne lise que le MP3
ou qu'un lecteur vidéo ne lise que le MP4.
Certains lecteurs audio et vidéo
ne lisent d'ailleurs respectivement pas le MP3 et le MP4,
notamment à cause des brevets.
"MP3" : Ne pas confondre un format et ce qu'il peut enregistrer
Le format MP3 est un format de fichiers breveté pour l'audio.
Il existe beaucoup de formats concurrents,
dont le Vorbis dans de l'Ogg qui est supérieur
et le FLAC qui est meilleur en qualité mais pas en taille.
Beaucoup de gens parlent de fichiers MP3 pour parler de fichiers audio en général, ce qui est une erreur.
De plus, cela encourage la vulgarisation et la propagation d'un format breveté,
alors qu'il existe de meilleures solutions ouvertes et non brevetées.
Le principal développeur n'est pas forcément le propriétaire total de sa création
"Google Android"
Android est un système d'exploitation.
Google est son principal développeur, mais il y en a énormément d'autres indirectement ou pas
(les contributeurs du noyau Linux,
les développeurs de SQLite, etc.).
Donc, Google n'est pas le propriétaire d'Android.
En effet, le code source est sous des licences libres
(majoritairement GPL
et Apache).
Le code source est public, mais avec certaines conditions (pour faire simple :
citer les contributeurs pour GPL et Apache, le code GPL modifié et le code qui utilise du code GPL doivent être sous licence GPL).
Ainsi, n'importe qui peut utiliser
le code de Android sans rien demander
à aucune des personnes ayant contribué à sa création,
même si cela va contre la volonté
d'au moins une des personnes créatrices.
Il est également important de savoir qu'aucune des applications Google (dont le code est fermé) ne fait pas partie de Android. Cette erreur est courante, en effet la majorité des appareils vendus sous Android sont sur un Android modifié avec les applications Google et d'autres modifications (généralement non libres). Dans ce cas, il est légitime de parler de Google Android.
Autres
"L'informatique ça ne marche pas" : Ne pas confondre une science et une utilisation de celle-ci
L'informatique est une science exacte basée sur l'algorithmique.
D'après Wikipédia, l'algorithmique
est l'ensemble des règles et des techniques qui sont impliquées dans la définition et la conception d'algorithmes,
c'est-à-dire de processus systématiques de résolution
d'un problème permettant de décrire les étapes vers le résultat.
Une science exacte est un concept théorique général.
L'informatique ne peut donc : ni marcher, ni ne pas marcher.
Par contre, une utilisation de cette science peut ne pas marcher,
typiquement un programme informatique particulier.
Exemple transposé dans la vie physique
Quand une ampoule ne fonctionne pas, c'est l'ampoule qui ne marche pas. Il n'est pas logique de dire que c'est la physique qui ne marche pas, car c'est la personne créatrice ou utilisatrice de l'ampoule qui a mal utilisé la physique.
Internet, la créature qui voudrait aspirer/contaminer les cerveaux humains
"Internet c'est le mal", "Internet aspire le cerveau",
"Internet peut détruire une réputation" :
qui n'a jamais entendu une phrase comme celle-ci ?
Internet est la somme d'un grand nombre de
réseaux interconnectés utilisant
des standards communs pour communiquer.
Pour simplifier, Internet est un réseau pour échanger des données.
Une technlogie ne produit rien par elle-même.
Ce sont les personnes utilisatrices d'une technologie
qui créent ou échangent des choses grâce à elle.
Internet n'est donc pas un mal en soit,
bien qu'il permette de faire de mauvaises choses.
Internet n'aspire pas le cerveau de ses utilisateurs,
c'est les personnes utilisatrices qui sont intéressées
par ce que le réseau leur permet d'obtenir.
Internet ne peut pas non plus détruire une réputation,
ce sont les gens qui peuvent se servir du réseau pour dégrader une notoriété.
"Ce n'est pas ma faute, mais celle du logiciel"
Cette phrase est dite et redite. Dans un cas (je vous laisse deviner lequel de la liste), elle est valable, mais ce n'est de mon expérience pas le cas le plus courant. Dans les autres cas, il y a de sérieuses questions à se poser.
- Il y a un bogue ou un vice de conception dans le logiciel.
- L'utilisateur ne sait pas se servir du logiciel et dit ne pas être pas responsable de ses actes, en d'autres termes c'est un enfant.
- Le logiciel contrôle l'utilisateur plutôt que l'inverse. Pourquoi se laisse t'il contrôler ? Pourquoi laisse t'il perdurer l'injustice d'être contrôlé par un tiers ?
"Ce n'est pas ma faute, mais celle des nouvelles technologies"
Après cette phrase, la conclusion est souvent "c'était mieux avant".
Certaines technologies
(prendre au sens théorique, pas au sens d'implémentation)
ont permis de bouleverser
nos sociétés, nos modes de pensée, notre économie et plus encore.
Mais jamais les technlogies n'ont agi d'elles-mêmes,
c'est toujours l'utilisation fait par nos semblables qui a bouleversé certaines choses.
Si vous n'arrivez pas à vous habituer à de nouvelles technologies,
ce n'est pas la faute des technologies, mais uniquement de la votre.
Si l'implémentation d'une technologie est mauvaise,
vous devez encourager une bonne implémentation et ne pas utiliser la mauvaise implémentation.
Un exemple
"J'ai testé pour vous… les applications de rencontres" (par Sacha Naigard, le 18 octobre 2013, sur LePoint.fr) donne un excellent exemple. En introduction, l'auteur explique que s'il n'a pas de petite copine, c'est la faute des nouvelles technologies (qui le dépassent). L'auteur n'a pas compris que les nouvelles technologies n'ont pas changé les relations amoureuses, en effet elles ont été un outil dont la société s'est emparée pour changer.
"Les pirates ruinent l'industrie du divertissement"
Pour rappel, voici les définitions de "pirate" d'après Wikitionnaire :
- Celui, celle qui exerce le brigandage sur mer.
- Tout homme qui s'enrichit malhonnêtement et aux dépens d'autrui, qui commet des exactions criantes.
- Personne qui contourne ou détruit les protections d'un logiciel, d'un ordinateur ou d'un réseau informatique.
Pour faire court, un pirate est : soit un voleur, c'est à dire une personne qui dépossède à son profit; soit un destructeur informatique.
Imaginez que vous téléchargiez illégalement un fichier
sous copyright ou droit d'auteur
(pour l'anecdocte ce n'est pas exactement la même chose).
La ou les personne(s) qui vous a permis d'avoir le fichier n'a pas payé le(s) producteur(s) du fichier.
C'est un PIRATE.. ou pas !
En effet, le producteur et la ou les personnes qui vous a permis d'avoir le fichier ont toujours le fichier.
Vous n'avez pas volé le fichier,
vous avez copié le fichier et c'est bien différent.
Le producteur n'a pas perdu le fichier
comme cela aurait été le cas avec un voleur,
il a au pire juste perdu un potentiel revenu,
ce qui est bien moins grave.
En effet, vous pourrez remarquer que ce qui a été téléchargé illégalement n'aurait pas toujours été acquis s'il n'y avait pas d'autres méthodes pour l'acquérir.
De plus, télécharger illégalement sert à certains pour tester l'oeuvre, pour ensuite l'acheter si elle convient.
On peut également constater que des études ont montré que ceux et celles qui téléchargent le plus illégalement sont aussi ceux et celles qui achètent le plus légalement !
D'autres études ont également montré que le téléchargement illégal avait un effet économique positif.
Il n'est donc absoluement pas sûr
que les pirates copieurs illégaux
ruinent l'industrie du divertissement.
De plus, la Free Software Foundation explique en quoi les termes à propos du "piratage" pour parler de partage de données est une propagande :
Les éditeurs assimilent souvent la copie qu'ils n'approuvent pas à du « piratage » ou de la « piraterie ». De cette façon, ils laissent entendre que la copie illégale est l'équivalent moral de l'attaque de bateaux en haute mer, du rapt et du meurtre de leurs passagers. Sur la base d'une telle propagande, ils ont mis en place sur une grande partie de la planète des lois interdisant la copie dans la plupart des circonstances (ou quelquefois dans toutes). Ils continuent à faire pression pour rendre cette prohibition encore plus complète.
Si vous ne croyez pas que la copie non approuvée par l'éditeur est aussi grave que l'enlèvement ou le meurtre, vous préférerez sans doute ne pas utiliser les mots « piratage » ni « piraterie » pour la décrire. Des termes neutres comme « copie non autorisée » (ou « copie prohibée » au cas où c'est illégal) peuvent le remplacer. Quelques-uns d'entre nous préfèrent même utiliser un terme positif comme « partage de données informatiques avec son voisin ».
N'avoir aucun contrôle, c'est la sécurité
Certaines personnes se sentent dépassées par des nouvelles technologies. Ils ne savent pas comment elles marchent et ne veulent pas savoir. Mais elles sont fortement incités (employeurs, pression sociale, etc.) d'en utiliser ou veulent profiter du confort qu'elles peuvent apporter. Elles ont lu et/ou entendu qu'il y avait des risques de sécurité, comme la mise hors service d'objets (ce qui est critique avec ceux mis dans le corps) ou l'atteinte à la vie privée (même si certaines personnes croient qu'elles n'ont "rien à cacher").
Mais il y a "l'informatique de confiance" (qui implique l'utilisation de logiciels privateurs/propriétaires). C'est un concept, promu par de grands entreprises lucratives, selon lequel une ou plusieurs entreprises lucratives s'occupent de tout, gentiment, pour vous. Les exemples sont nombreux, par exemple Nintendo, Sony et Microsoft font cela avec leurs "consoles de jeux vidéos" (PlayStation, Xbox, Wii, DS…), et Apple et Microsoft avec les ordinateurs de poche et de poignet (iPhone, iPad, Apple Watch, Apple TV, Lumia, etc.). Ce "monde de rêves" se fait au détriment de tout contrôle de la personne utilisatrice (comme une dictature), mais c'est considéré comme normal, puisque la personne utilisatrice serait une incompétente dans le domaine et ne sera jamais compétente dans celui-ci.
C'est supposé que la personne utilisatrice
ne sera et ne pourra pas être compétente dans un domaine,
ce qui est très présomptueux et suppose de connaitre l'avenir
(à part dans de très rares cas).
Mais il y a une supposition bien plus idiote :
l'entreprise "de confiance" n'agit et n'agira que
pour le bien fait la personne utilisatrice.
Ça suppose que que l'entreprise s'adapte à
la notion de bien qui varie entre les individus,
ce qui est une tâche très ardue.
De plus, il faudrait que l'entreprise n'agisse pas
même parfois pour ces propres intérêts
ou les intérêts de ceux qui peuvent faire pression sur elle
(États, actionnaires, etc.),
ce qui est utopique.
La FSF
résume très bien la situation en appelant cela
de l'informatique déloyale ou avec cette phrase :
une serrure sur votre propre maison
pour laquelle vous n'avez pas la clé
n'est pas un système sécurisé,
c'est une prison
.
Le cloud computing ou informatique dans les nuages
Certains parlent de "cloud computing", "l'informatique dans les nuages" (la version francisée) ou "l'infonuagique" (la version québecoise). D'un point de vue purement rationnel, il n'y a pas d'informatique dans les nuages. C'est tout à fait normal, ça ne veut rien dire. C'est une pure invention des vendeurs de rêves, du marketing pour une fois de plus mettre une couche supplémentaire à la compréhension de l'informatique.
Le "cloud computing", ou "cloud", désigne l'exploitation de ressources informatiques (de calcul ou de stockage) via un réseau (généralement Internet). On peut appeler cela de l'informatique déporté. C'est peut être moins sexy, moins "2.0", mais c'est simple et clair. Vous pouvez laisser un ordinateur allumé, installé un logiciel dessus et l'exploiter via le réseau. Mais, vous pouvez aussi utiliser ceux d'autres, qui auront accès aux données transmises et pourront faire des opérations pour vous. Vous pouvez avoir le contrôle d'une machine offrant un ou des services via un réseau (c'est l'auto-hébergement). Par contre, vous n'avez jamais le contrôle d'une machine d'un tiers, qui sert logiquement en priorité les intérêts de son propriétaire. L'auto-hébergement, c'est peut être pas sexy sur la forme, mais sur le fond ça l'est bien plus qu'un terme nuageux avec parfois le contrôle de tiers.