Reprise pandémique : un point de vue de classe

Le gouvernement français d'Emmanuel Macron, adepte du changement permanent et du profit à tout prix, ne déçoit pas. Tout irait pour le mieux, puis une annonce de mesures à application rapide est faite. Nous y sommes, encore… C'est usant.

La pandémie de Covid-19 et de ses variants est bien réelle et il faut agir pour la vaincre. Précaution sur la reculade de la contamination, ligne stable et transparente, honnêteté dès le début sur la pertinence du masque au moins en milieu clos et l'erreur de ne pas en avoir de stocks, partage des vaccins (autant sur l'aspect intellectuel que matériel, car la vaccination, en réduisant énormément le risque de contamination et de transmission, est une puissante alliée), élévation des systèmes sociaux et plus globalement passage à un monde d'après : voila grosso modo ce qui aurait dû être fait.

À la place, on veut nous imposer un contrôle courant via un passe vaccinal, dont la vérification se fait via un serveur central et qui est bien trop bavard en terme de données personnelles. Pour ce qui est de la police, elle en est exemptée ! Et il y a la volonté d'en faire un motif valable pour éjecter des travailleurs et travailleuses, alors même que l'échéance est très courte. Pourtant, la non-confiance vient de la gestion erratique du gouvernement, et de "l'information" médiatique plus sensationnelle que scientifique et "au n'importe quoi" car seul l'audimat compte au marécage de l'info-divertissement.

Évidemment, pour ce qui est de la cause la plus probable de la pandémie et de celles à venir, rien n'est fait. Émission à gogo de gaz à effet de serre, déforestation massive, vente d'animaux sauvages pour les plus riches et moyen nécessaire de survivance pour celleux les plus mis socialement dans la pauvreté… Les animaux non-humains n'ont pas fini de se déplacer plus et stresser plus, en transmettant donc plus souvent leurs pathogènes aux humains, ce que les scientifiques appellent débordement zoonotique. Rajoutons que l'agriculture intensive est aussi très susceptible d'y conduire.

De plus, parce que le monde d'avant n'était pas assez capitaliste, que ça nous mettait déjà pas dans la merde et encore plus maintenant, l'attaque contre notre assurance chômage continue, et nos retraites sont la prochaine cible. Pour autant que possible vivre et non survivre, ainsi que mener la lutte contre la bourgeoisie et à terme ériger une société communiste libre et écologique, nous devons nous unir entre prolétaires et pour cela il y a notamment le syndicalisme !

Pour un vrai monde d'après, menons la lutte prolétarienne !

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