The Conversation et les animaux non-humains
The Conversation est un média web généraliste sans vocation lucrative. Sa particularité est que ce qu'il publie est fait par des universitaires, mais sinon en restant dans un format classique de journal. Il y a donc en théorie une certaine rigueur et le format très court est très minoritaire.
Vis-à-vis des intérêts des animaux non-humains, il n'y a aucune ligne, tout peut être exprimé. Des publications parlent donc innocemment de produits et services d'animaux non-humains, comme si l'exploitation et le meurtre des animaux non-humains sentients étaient évidemment un non-sujet, tandis que d'autres s'interrogent plus ou moins sur les intérêts des animaux non-humains, ce avec l'entièreté du spectre.
Actualités
- Le 30 juin 2011, est publié "Explainer: the ethics of ritual slaughter" par Bernard Rollin, Howard Brasted, Peter Singer et Suzanne Rutland.
-
Le 20 mai 2014, est publié
"Animal welfare and animal rights are very different beasts"
par Robert John Young.
L'introduction commence par du foutage de gueule
(mais fort probablement involontaire) :
le bien-êtrisme
serait très pragmatique,
l'abolitionnisme
serait quant à lui philosophique,
alors que le présupposé
qu'il est acceptable
d'exploiter et tuer
des êtres sentients
en l'absence de nécessité impérieuse
est très philosophique
et ne peut apparaitre comme un ça-va-de-soi
que parce que c'est l'idéologique dominante.
Ensuite il se réfugie derrière
une approche quantitativiste
(
cost-benefit analysis
), ce qui est un grand classique quand on se croit pragmatique par apolitisation de son point de départ politique, puis sur une mixologie différentialiste avec la classique recherche à visée médicale, mais évidemment sans tenter d'expliquer pourquoi il faudrait se l'autoriser sans consentement sur des êtres sentients non-humains et en revanche pas sur des êtres humains dont l'unité n'a fondamentalement rien d'une évidence (car si la justification est l'égoisme, car nous on est humains et pas eux, on peut tout à fait faire remarquer qu'on peut utiliser une sous-catégories d'humains, comme les hommes ou les blancs ou les moins de 60 ans). - Le 1er mars 2013, est publié "Let's not mince words, the horse meat scandal is all about our chemical romance with flesh" par John Sorenson.
- Le 24 juin 2015, est publié "Why are we outraged about eating dog, but not bacon?" par Jared Piazza.
- Le 10 février 2016, est publié "If meat could talk, would you still eat it?" par Jared Piazza.
-
Le 5 mai 2016, est publié
"Why aren't more people vegetarian?"
par Jared Piazza.
Est là adopté une approche inclusive
du végétarisme :
le végétalisme
et le véganisme
sont en effet inclus dedans.
Conclusion :
many are quick to convince themselves it is foolish or not worth it
, car ça demande de se remettre en cause et aller contre la norme sociale. - Le 11 décembre 2016, est publié "Why cutting meat from your diet could be a revolutionary act" par Carla Tsampiras et Neil Overy.
- Le 3 février 2017, est publié "Ringling Bros. Circus shutdown is a distraction from the real issue: Eating animals" par Gary Francione et Anna Charlton.
-
Le 6 avril 2017, est publié
"Double standards in animal ethics: why is a lab mouse better protected than a cow?"
par Kate Chatfield.
On peut noter la fin pour le moins piquante :
There is no good reason why, if the three Rs [Replacement, Reduction, Refinement] are an accepted requirement for the use of animals in experimentation, that they should not also be a requirement for the use of animals in the meat industry. The fact that this notion is readily accepted within animal research, but not even discussed in regard to the use of animals in the production of meat, is a clear example of double standards.
Mais la réponse est bien sûr évidente : la majorité des gens ne mangent pas des aliments zoonimaux par nécessité mais par plaisir et commodité, car ils ont les moyens de faire autrement et souvent financièrement moins cher, mais c'est eux qui font les élections, et il faut ajouter le poids immense de l'intérêt économique à continuer d'exploiter et tuer des zoonimaux de par le coût que représenterait la transition pour certaines personnes (individuelles et morales). - Le 21 juillet 2017, est publié "Struggling to ditch meat? Here are five ways to resist the temptation" par Jared Piazza.
- Le 8 novembre 2017, avec mise à jour le 18 juillet 2020, est publié "Manger végétarien, bon pour la santé ? Ce que dit et ce que ne dit pas la science" par François Mariotti.
- Le 18 mai 2018, est publié "The live export trade is unethical. It puts money ahead of animals' pain" par Peter Singer.
- Le 1er juillet 2018, est publié "Pourquoi nous cherchons une maison de retraite pour les singes de laboratoire" par Martine Meunier.
- Le 31 juillet 2018, est publié "Baby animals really do reduce your appetite for meat, say psychologists" par Jared Piazza.
- Le 29 aout 2018, est publié "À quand l'animal reconnu comme une « personne » juridique en France ?" par Caroline Regad.
- Le 26 mars 2019, est publié "Consommation de viande : quelle place pour les substituts végétaux ?" par Stephan Marette.
- Le 7 mai 2019, est publié "Des juristes proposent de faire de l'animal une personne juridique" par Caroline Regad.
- Le 9 mai 2019, est publié "Débat : Donner plus de droits aux animaux, est-ce réduire ceux des humains ?" par Cédric Sueur. Variantes : Donner plus de droits aux femmes, est-ce réduire ceux des hommes ? Donner plus de droits aux noirs, est-ce réduire ceux des blancs ?
- Le 8 novembre 2019, avec mise à jour le 2 juillet 2021, est publié "La viande « cultivée » en laboratoire pose plus de problèmes qu'elle n'en résout" par Eric Muraille.
-
Le 19 décembre 2019, est publié
"Mon beau saumon, roi des poissons"
par François Lévêque.
Le chapô commence par
Noël, c'est sapin et saumon fumé
, ssauf que non, tout le ne fait pas le choix de la zoocruauté. Au-delà de ce début, stigmate de la cruauté commune de l'époque vis-à-vis des êtres sentients non-humains, il est tranquillement question de l'explosion de la consommation de saumons et du volet économique de celle-ci. - Le 4 février 2020, avec mise à jour le 12 février 2020, est publié "Comment le véganisme est devenu un mouvement social" d'Alexia Renard. Le 14 février 2020, est publié "Le véganisme, de la conviction personnelle au mouvement social" qui est une reprise par Slate.
- Le 23 février 2020, est publié "As vegan activism grows, politicians aim to protect agri-business, restaurateurs" d'Alexia Renard.
- Le 27 septembre 2020, est publié "Le « lundi vert », sans viande ni poisson, est loin d'être un gadget écologique" par Nicolas Treich et Laurent Bègue-Shankland.
-
Le 2 février 2021, est publié
"Morgane : « Si j'arrête de manger de la viande, est-ce dangereux pour ma santé ? »"
par Irène Margaritis.
Elle recommande vivement de manger de tout
et décourage explicitement au végétarisme
et en encore plus au végétalisme
mais n'en ferme pas totalement la porte pour autant.
Pour ce qui est de l'argumentaire,
il est plutôt pauvre
et il n'y a aucune référence !
Quoi qu'informatif,
mais avec des raccourcis problématiques,
cet article a surtout pour effet probable de faire peur
et ça semble être le but recherché.
On est bien loin du slogan
de The Conversation :
l'expertise universitaire, l'exigence journalistique
. - Le 24 janvier 2021, est publié "Alimentation : comment consommer du soja sans risques pour la santé" par Catherine Bennetau-Pelissero.
- Le 2 avril 2021, est publié "Animaux, végétaux, robots : envers qui avons-nous des devoirs moraux ?" par Martin Gibert, Valéry Giroux et François Jaquet. Le 5 avril, ça a été republié par L'Amorce.
- Le 14 mai 2021, est publié "Changer le monde par son assiette : retour historique sur le végétarisme" par Alexandra Hondermarck.
- Le 14 mai 2021, avec mise à jour le 21 septembre 2023, est publié "Homard bleu et macaron à la rose… Ces aliments rois de la politique" par Philippe Meyzie.
- Le 21 juin 2021, est publié "Blackfish: how captive killer whale documentary ended SeaWorld's orca breeding programme" par Laura Thomas-Walters et Diogo Veríssimo.
- Le 2 juillet 2021, est publié "Texture, goût, nutrition… Sur la piste de la « viande végétale » parfaite" par Mariana Lamas.
-
Le 5 aout 2021, est publié
"Animal sentience bill is necessary for the UK to be a true world leader in animal welfare"
par Steven McCulloch.
Le Royaume-Uni (United Kingdom)
est l'un des pays
où l'exploitation et le meurtre
de zoonimaux
est fort vraisemblablement le plus élevé par personne
et cette probable place dans les pires
ne date pas sans grand doute pas d'hier.
Mais pour l'auteur de l'article,
c'est plutôt rose,
comme il le fait savoir avec sa première phrase :
The UK has a proud history as a leader in animal welfare
. La fin est du même acabit :this legislation is fundamentally necessary if the UK is to be a global leader in animal welfare, and to promote the protection of sentient species generally
. - Le 26 aout 2021, est publié "Manger végétarien, est-ce meilleur pour la santé ? Les réponses de cinq experts" Ce sont des courtes réponses de 5 personnes (Amelia Harray, Katherine Livingstone, Malcolm Forbes, Natalie Parletta, Rosemary Stanton) à des responsables de The Conversation (Alexandra Hansen, Emilie Rauscher, Lionel Cavicchioli).
- Le 27 aout 2021, est publié "Nos choix alimentaires peuvent ajouter ou retrancher des minutes, des heures, des années de vie par Olivier Jolliet et Katerina S. Stylianou. Sans surprise, il y est exclusivement question des humains. Pourtant, au moins dans les pays occidentaux de l'époque, les choix alimentaires influent bien plus sur les animaux non-humains en finançant ou pas des vies d'exploitation et la mort.
- Le 9 septembre 2021, est publié "Face à la sixième extinction de masse, la solution du « droit du vivant »" par Caroline Regad.
- Le 12 novembre 2021, est publié "Vegan, vegetarian and flexitarian diets could save you money – new research" par Marco Springmann.
- Le 2 février 2022, est publié "L'animal n'est pas un objet, mais un agent moral" par Cédric Sueur.
- Le 28 février 2022, est publié "Voici trois bonnes raisons de consommer des protéines d'origine végétale" par Maude Perreault. L'argumentaire est anthropo-exclusif : les animaux non-humains ne sont pas un sujet.
- Le 24 mars 2022, est publié "Octopus farms raise huge animal welfare concerns – and they're unsustainable too" par Alexandra Schnell, Heather Browning et Jonathan Birch. Mais ça n'a rien de surprenant : on exploite et tue des êtres qu'on reconnait sentients, alors qu'on sait depuis des décennies qu'on peut faire autrement pour l'alimentation (grâce à la découverte de la vitamine B12) et sans même parler des autres aspects de la vie (habillement, ameublement, loisir, etc.). On les considère comme nos propriétés, car nous serions une espèce qui leur serait supérieur. Pourquoi ne pas se mettre aux poulpes ? En quoi le critère de l'intelligence serait t'il pertinent quand il s'agit de souffrance et de mise à mort ? Et si on admet que l'intelligence est un critère pertinent : pourquoi celle des poulpes serait t'il suffisant pour ne pas être exploité et tué mais pas celles des cochons et des vaches ? pourquoi celle des humains serait t'il suffisant pour ne pas être utilisé sans consentement dans des expériences à visée médicale mais pas celle de tous les autres singes existants ?
- Le 4 avril 2024, est publié "The hidden world of octopus cities and culture shows why it's wrong to farm them" par Kristin Andrews. Le titre est assez clair : la sentience ne serait pas suffisante pour ne pas exploiter et ne pas tuer en l'absence de nécessité impérieuse. Pour néanmoins sauver les poulpes, de l'anthropomorphisme est brandi. On peut envisager une hypothèse : l'autrice n'est pas et n'est pas en train de devenir végane, car elle veut pouvoir continuer de profiter de l'exploitation zoonimale et du meurtre zoonimal, donc il faut se raccrocher à quelque chose que la sentience et peu importe si on n'a pas d'autre argument de fait que l'émotion par rapport à la similitude avec l'humain.
- Le 18 avril 2022, est publié "Parlons-nous trop du « bien-être animal » ?" par Marie-Claude Marsolier avec Frédéric Mesguich.
- Le 24 mai 2022, est publié "Non, les animaux n'ont pas de devoirs moraux" par François Jaquet.
- Le 16 juin 2022, est publié "Les insectes seront-ils réellement la nourriture du futur ?" par Tom-Bry Chevalier. Le 22 juin 2022, c'est repris par 20 Minutes : "Les insectes seront-ils réellement cette « nourriture du futur » souvent annoncée ?".
- Le 19 juillet 2022, est publié "Pourquoi entretenons-nous une relation d'amour-haine avec la viande ?" par Zeynep Arsel et Aya Aboelenien.
- Le 25 aout 2022, est publié "Véganisme : tout ce qu'il faut savoir sur les fromages végétaux" par Richard Hoffman. Le 2 septembre 2022, en est publiée une reprise 20 Minutes : "Véganisme : Pourquoi les fromages végétaux ont (souvent) plus de défauts que de vertus".
- Le 14 décembre 2022, est publié "Insects may feel pain, says growing evidence – here's what this means for animal welfare laws" par Matilda Gibbons, Andrew Crump et Lars Chittka
- Le 19 décembre 2022, est publié "Can we ethically justify harming animals for research?" par Julian Koplin.
-
Le 22 mars 2023, est publié
"Why the ethics of octopus farming are so troubling"
par Lindsay Hamilton.
Réponse donnée :
parce que les poulpes seraient spéciaux
(
particularly intelligent and playful creatures
), ce qui rendrait leur élevage industriel à eux particulièrement inapproprié (octopuses are unsuited to a life in captivity and mass-production
). Il y est certes question de sentience, mais c'est assez vite suivi d'une mise en avant d'une particularité des poulpes, comme si la sentience n'était pas suffisante. - Le 30 mars 2023, est publié "Pourquoi les projets d'élevages industriels de poulpes doivent nous interroger" par Lindsay Hamilton.
- Le 11 mai 2023, est publié "What is life like as a wild animal? Probably nicer than you think" par Heather Browning et Walter Veit.
- Le 6 juin 2023, est publié "Changing wild animals' behavior could help save them – but is it ethical?" par Daniel T. Blumstein, Catherine Price et Thom van Dooren
- Le 12 juin 2023, est publié "Peter Singer's fresh take on Animal Liberation – a book that changed the world, but not enough" par Simon Coghlan.
- Le 22 juin 2023, est publié "Peut-on lier rationalité et consommation de viande ?" par Laurent Bègue-Shankland et Kevin Vezirian.
- Le 27 juin 2023, est publié "Produits végétariens, produits féminins ? Comment combattre une idée fausse" par Magali Trelohan.
- Le 11 juillet 2023, est publié "Des abattoirs paysans pour offrir une alternative à l'abattage industriel" par Julie Riegel.
- Le 16 juillet 2023, est publié "Autoriser la mise sur le marché de la viande cultivée aux États-Unis [d'Amérique du Nord], une révolution ?" par Tom-Bry Chevalier.
- Le 22 aout 2023, est publié "Comment se construisent les identités végétariennes ou végétaliennes" par Laurie Balbo et Gilles Séré de Lanauze.
-
Le 24 octobre 2023, est publié
"Santé, bien-être, apprentissage… Les nombreux bienfaits des animaux de compagnie pour les enfants"
par Marine Grandgeorge
et Nicolas Dollion.
Ça commence anti-darwinement par dire
les animaux font partie intégrante du quotidien de nombreuses familles
. Cette séparation, contraire à la science, permet ensuite tranquillement de justifier d'utiliser des animaux non-humains sentients, qu'ils sont des moyens au service de l'humain. La vie des animaux non-humains auxquels est affecté un rôle de compagnie est certes en général bien moins pire que celle d'un animal non-humain d'élevage ou de divertissement, mais ça ne rend pas pour autant justifié qu'ils soient des propriétés dont on peut disposer. - Le 9 novembre 2023, est publié "Autisme : avoir un animal domestique est bon pour les enfants et leur famille" par Nicolas Dollion et Marine Grandgeorge. Mais est-ce que cela justifie de laisser s'engendrer des êtres sentients incapables de vivre sans nous et donc non-aléatoirement à notre merci ?
- Le 22 novembre 2023, est publié "Peut-on apprendre à vivre autrement avec les animaux ?" d'Émilie Dardenne.
- Le 4 décembre 2023, est publié "Pourquoi les végétariens sont une minorité et les mangeurs de viande si nombreux" de Valerie Chansigaud.
- Le 25 décembre 2023, est publié "Parentalité : ce qui distingue les humains des animaux" de Raymond Nowak.
- Le 26 décembre 2023, est publié "Qu'est-ce qui sépare vraiment l'humain de l'animal ? Une histoire de la classification zoologique" de Pascal Tassy.
- Le 2 janvier 2024, est publié "Les animaux sont-ils des choses ? Ce que dit le droit" de Jean-Benoist Belda.
- Le 12 janvier 2024, est publié "Les compléments d'huile de poisson sont-ils aussi bons pour la santé qu'on le croit ? Serait-il préférable de manger du poisson ?" par Evangeline Mantzioris. Sous quelle forme doit t'on consommer des êtres sentients réduits à des biens meubles ? L'humain suprémaciste se soucie de sa santé, pas de celles des autres êtres sentients ou pour se donner bonne conscience pour continuer de les (faire) exploiter et de les (faire) tuer.
- Le 30 janvier 2024, est publié "« Des bovins découpés encore vivants » : comment changer notre rapport aux animaux d'élevage ?" d'Émilie Dardenne.
- Le 26 février 2024, sont publiés "Manger de la viande : ce que Grecs et Romains en disaient" et "Être végétarien : ce que Grecs et Romains en disaient" de Philippe Le Doze.
- Le 27 février 2024, est publié "Les oiseaux, victimes collatérales de l'intensification agricole en Europe" de Vincent Devictor et Stanislas Rigal.
- Le 6 mars 2024, est publié "Anthropocentrisme, anthropomorphisme, spécisme : gare aux confusions !" de Philippe Le Doze.
- Le 12 mars 2024, est publié "Vous ne direz plus « viande végétale » : une nouvelle bataille (commerciale) des mots" d'Anne Parizot.
- Le 15 mars 2024, est publié "La prochaine pandémie ? Les animaux la vivent déjà. La grippe aviaire décime de nombreuses espèces" de Diana Bell.
- Le 2 avril 2024, est publié "JO : pour le bien-être animal, les chevaux bientôt exclus du pentathlon" de Patrice Régnier.
- Le 11 avril 2024 vers 14h CEST, est publié "Elephant tourism often involves cruelty – here are steps toward more humane, animal-friendly excursions" par Michelle Szydlowski.
- Le 11 avril 2024 vers 19h CEST, est publié "Le travail : ce qui nous relie aux animaux domestiques" de Vanina Deneux - Le Barh et Sébastien Mouret.
-
Le 29 avril 2024, est publié
"Pourquoi subventionner la pêche industrielle alors que la pêche artisanale est plus rentable (et plus durable) ?"
par Guillaume Carton
et Julia Parigot.
Tuer ad vitam eternam des êtres sentients
en l'absence de nécessité impérieuse,
car considérés comme
des ressources naturelles
(comme les noir·e·s fut un temps) et qu'il faudraitvaloriser
, voila l'ignoble projet humaniste. -
Le 11 juin 2024, est publié
"Comment les pêcheurs savent-ils où se trouvent les poissons ?"
par Pascal Bach.
Les nouvelles technologies facilitent le travail des pêcheurs, mais parfois au détriment de la bonne gestion des ressources naturelles.
nous le dit la description courte (avec XPath :/html/head/meta[@name="description"]
). Des êtres sentients sont catégorisés commeressources naturelles
(description) ouressources marines
(corps de l'article), on sait donc d'avance qu'ils n'auront droit à aucune considération de leurs intérêts. -
Le 12 juin 2024, est publié
"Le véganisme, idiot utile de la société de consommation ?"
de Jérôme Segal.
Contrairement à ce que pourrait laisser penser le titre,
ce n'est pas une fausse question.
En revanche, le véganisme est là déformée,
en fait présentée d'une manière mensongère,
car il est réduit de fait au végétalisme,
ce qui fait que l'article est sur la bouffe
et qu'une des raisons invoquées
pouvant pousser au véganisme
serait la santé sous l'angle de l'alimentation.
De plus, on peut regretter son espècisme de fait,
puisqu'il déclare être favorable
à encourager la consommation
de saucisses végétariennes
(qui
sont une excellente chose
), démontrant par là que le véganisme n'est pour lui pas un impératif moral. -
Le 16 juin 2024, est publié
"« L'envers des mots » : Véganisme"
de Mathilde Lavrilloux.
Dès le début, autant par le texte que l'image,
c'est une approche alimentaire,
avec juste timidement l'évocation du cuir.
Mais le véganisme ce n'est pas
un régime alimentaire ou de santé,
ce n'est pas le végétalisme,
c'est une éthique pratique
dans tous les aspects de la vie,
or l'alimentation n'est qu'un aspect de la vie
et ne peut donc aucunement éclipser les autres.
Ensuite, l'autrice sombre carrément
dans la confusion grotesque
entre véganisme et pesco-végétarisme,
puisque le premier est réduit au second
(
En interrogeant la consommation traditionnelle de viande, le véganisme bouscule les représentations sociales préétablies.
) et qu'il n'est plus question que de viande. -
Le 14 juillet 2024, est publié
"Reconnaissance d'une personnalité juridique aux animaux : une solution conservatrice ?"
par Isabelle Doussan.
Alors que
la personnalité juridique aux animaux [non-humains] est souvent présentée comme progressiste,
, il est jugé quesous une apparence révolutionnaire, la solution nous paraît profondément conservatrice d'un ordre établi
. Plus loin, en quasi-conclusion, on finit en apothéose du conservatisme :d'autres auteurs proposent de conserver le statut de bien aux animaux [non-humains] tout en aménageant les règles qui leur sont applicables, par exemple en matière de transfert de propriété, ce qui nous semble une solution tout à fait intéressante
. Il est donc prôner de maintenir l'appropriabilité juridique des zoonimaux, ce qui est profondément conservateur, tout en mettant autour des exceptions à la propriétaire pure d'un bien inanimé, mais c'est précisément ce qui est fait depuis 200 ans, comme l'explique Gary Francione (à ce propos, on peut notamment lire de lui Introduction aux droits des animaux publié en 2015 aux éditions L'Âge d'Homme et auparavant en 2000 chez Temple University Press) qui en a bien expliqué la vacuité si on considère significativement au moins leurs intérêts négatifs (sur une vue historique et une critique théorique de la position bien-êtriste, son livre de référence est Rain without Thunder: The Ideology of the Animal Rights Movement publié en 1996 chez Temple University Press). - Le 24 juillet 2024, est publié "Exposition « Cheval en majesté » : au coeur des émotions animales" par Léa Lansade et Sonia Zannad.
- Le 25 aout 2024, est publié "Pourquoi nous allons devoir partager de plus en plus d'espaces avec les animaux sauvages" par Neil Carter et Deqiang Ma.
- Le 8 septembre 2024, est publié "Une alimentation à base de protéines végétales est-elle bonne pour la santé ?" de Camila Jiménez González. Pour l'énième fois, la réponse est oui.
- Le 12 septembre 2024, est publié "Les animaux de laboratoire, de simples « éprouvettes poilues » ? Comment en venons-nous à déconsidérer ces cobayes ?" par Kevin Vezirian, Brock Bastian et Laurent Bègue-Shankland. En bref, ce serait au nom de l'intérêt scientifique, des bienfaits qu'on pourrait retirer de l'expérimentation subie des animaux non-humains, donc les humains seraient moins enclins à reconnaitre et considérer les intérêts des zoonimaux. Mais au-delà du fait qu'une bonne partie de l'expérimentation subie des zoonimaux n'est vraisemblablement pas pour la Science (mais pour les cosmétiques, les crèmes solaires, tester la nouvelle formule d'un produit de ménage, etc.), il est de toute façon illusoire que la zooexpérimentation soit sérieusement remise en cause tant que des usages clairement dispensables (aliments animaux, zoocuir, fourrure, plumes, zoos, delphinariums, équitation, etc.) ne le sont pas déjà massivement.
- Le 6 octobre 2024, est publié "Des écosystèmes coralliens en bonne santé grâce à l'aquaculture restaurative" par Guillaume Mitta, Simon Van Wynsberge, Stéphane Lallement et Thomas Camus. L'écologie humaniste contre le sentiencisme, énième épisode et loin d'être le dernier.
- Le 7 octobre 2024, est publié "People believe lab animals have less mental capacity than other animals, research shows" par Kevin Vezirian, Brock Bastian et Laurent Bègue-Shankland.
-
Le 8 octobre 2024 vers 12h CEST,
avec mise à jour le lendemain,
est publié
"Sardines, maquereaux et autres poissons gras : contre le cancer, l'intérêt des oméga-3 et lipides du milieu marin"
par Christophe Vandier,
Aurélie Chantome,
Caroline Goupille,
Emmanuel Gyan,
Gaëlle Fromont-Hankard,
Karine Mahéo,
Lobna Ouldamer,
Marie Potier-Cartereau,
Marion Papin
et Olivier Hérault.
Et peut-être que pour une ou des maladies,
l'homme peut avoir un intérêt à violer une femme,
peut-être cela l'aidera t'il contre sa maladie
et assurément sans être indispensable,
mais cela n'en ferait aucunement
une option souhaitable et à promouvoir,
car l'intérêt de la femme compte aussi,
comme l'intérêt des êtres sentients non-humains
(qu'ils soient aquatiques ou non).
De plus, cet article ultra-espèciste
parle au calme de
produits de la mer
, comme si le fait de tuer des êtres sentients était sans la moindre importance, le suprémacisme humain est là accablant, seule la vie des êtres humains compterait. - Le 8 octobre 2024 vers 17h CEST, est publié "Les refuges pour proies : une nouvelle méthode de gestion de la pêche" par Guillaume Bataille avec la contribution de Léa Dispa.
-
Le 16 octobre 2024 vers 16h30 CEST, est publié
"IRM : comment nous avons pu étudier le cerveau d'un mouton éveillé pour la toute première fois"
par Camille Pluchot.
Il a fallu 9 mois d'entrainements
pour que ces foutu·e·s esclaves
soient capables de rester immobiles pendant plusieurs minutes afin d'obtenir des images de bonne qualité
. Voila qui est uneapproche novatrice
. Mais, pour obtenirune coopération volontaire
,nous tenons à souligner l'importance d'une relation positive avec le mouton
. D'ailleurs, c'est présenté commedes études […] respectueuses du bien-être animal
. Mais à quoi bon étudierla cognition chez le mouton
? Par simple curiosité semble t'il, car on sait déjà qu'ils sont sentients et rien de plus n'est nécessaire pour défendre sérieusement que nous devrions ne pas les exploiter et les tuer et que ça suppose d'en finir avec la possibilité qu'ils soient des propriétés. - Le 16 octobre 2024 vers 20h CEST, avec mise à jour 8 jours plus tard, est publié "Aquaculture could harm animal welfare or protect it, depending on what species the farms raise" par Becca Franks et Chiawen Chiang. Le 4 décembre 2024, c'est repris par Alaska Beacon.
- Le 28 novembre 2024, est publié "« Permis de tuer » ou sécurité publique ? En Turquie, une loi controversée sur les chiens errants" par Bernur Açıkgöz et Marc Willinger.
- Le 12 décembre 2024, est publié "Quand les chats améliorent la qualité de vie au sein des Ehpad" par Marie Pelé, Anthony Piermattéo, Cédric Sueur, Héloïse Vesque-Annear et Marine Grandgeorge. Mais est-ce pour autant justifier d'utiliser des chats ? Ne devrait t'on pas arrêter d'utiliser des êtres sentients et de ne pas laisser se produire ceux qui sont incapables de vivre sans nous (tout en s'occupant d'eux jusqu'à la mort, puisque ce sont nos créations) ?
- Le 16 décembre 2024, est publié "Consider The Turkey: philosopher's new book might put you off your festive bird – and that's exactly what he would want" par Benjamin Curtis. Le livre en question est par Peter Singer.
- Le 18 décembre 2024, est publié "Noël : un repas de fête respectueux de la santé et de l'environnement est-il possible ?" par Casilda Navarro Rodríguez de Vera. Et l'intérêt des animaux non-humains sentients ? Pas un sujet, seul l'humain compte, sa santé, ses conditions environnementales. Il est certes question de réduire la consommation de viande et de poisson, mais en revanche pas d'arrêter, et c'est dans un but environnementale.
-
Le 22 décembre 2024, est publié
"Champagne, caviar ou saumon : comment les aliments de luxe se démocratisent-ils ?"
par Nathalie Louisgrand.
Le 7 janvier 2025,
en est publiée une traduction en anglais :
"Champagne, caviar or salmon: are luxury foods becoming more accessible?"
Comme l'indique nettement le titre,
c'est là crânement le point de vue humaniste qui est adopté.
Il y est donc au calme question
d'alimentation dite de luxe
(ou
luxury foods
en anglais) pour des produits impliquant de la zooviolence et d'autres n'en impliquant pas. Le sujet c'est l'Humain, sa consommation, ce qu'il peut en coûter à d'autres êtres sentients n'est tout simplement pas un sujet. - Le 14 janvier 2025, est publié "Un éléphant dans le jardin : conflits mortels entre pachydermes et humains en Zambie" par Alice Corbet.
- Le 17 janvier 2025, est publié "Les pieuvres et leurs semblables : que savons-nous de la conscience de ces créatures uniques ?" par Rachel Blaser.
- Le 3 février 2025, est publié "Bien-être animal : vers un étiquetage informant les consommateurs ?" par Julie Chiron.
- Le 21 février 2025, est publié "La viande cultivée en laboratoire pourrait-elle se développer en Europe ?" par Melis Aras.