Le journal "Le Monde" et les animaux non-humains

Le Monde est un journal généraliste français. Politiquement vis-à-vis des humains, il est de droite, mais d'une manière douce dans l'apparence, et effectivement moins ouvertement à droite que par exemple Le Figaro ou Le Point. Il ne faut donc pas le confondre avec le Monde diplomatique et le Monde libertaire. Vis-à-vis de l'environnement, il est pour, mais attention à ne pas remettre en cause les rapports de production.

Pour ce qui est des animaux non-humains (ou zoonimaux), c'est plus un sujet de curiosité qu'autre chose. Tant que ça ne remet pas en cause ou bouleverse concrètement l'espècisme, alors ça va, on peut en parler gentiment. Le cas échéant, il s'agira alors plutôt de faire barrage.

Actualités

Le 10 janvier 2008, est publié "Charles Patterson : l'abattage, un laboratoire de la barbarie" par Elisabeth de Fontenay.
Le 17 mai 2012, est publiée une entrevue de Marion Cotillard par Isabelle Regnier.
Le 28 mars 2013, est publiée une recension, par Florence Burgat, de Les droits des animaux par Tom Regan.
Le 17 décembre 2014, avec mise à jour le 19 aout 2019, est publié "La philosophie à l'épreuve de la viande" par Catherine Vincent.
Le 16 avril 2015, est publié "Ciel, ma fille vire végétarienne !" par Pascale Krémer et Catherine Rollot. Le 7 mai 2015, le site web "La Terre d'abord !" y répond.
Le 26 aout 2015, avec mise à jour le 2 septembre 2015, est publié L'industrie porcine use et abuse des animaux chez Le Monde. C'est une entrevue (réservée aux abonné·e·s) de Jocelyne Porcher par Anne Chemin.
Le 27 octobre 2015, avec mise à jour le 30 octobre 2015, est publié "Sébastien Arsac, défenseur choc de la cause animale" par Marine Benoit.
Le 28-29 octobre 2015, est publié "L'alimentation carnée n'a rien de naturel" par Florence Burgat.
Le 23-25 février 2016, est publié "Végan, une histoire de culte" par JP Géné.
- L'article s'ouvre sur une potentielle législation en Ontario au Canada. En effet, si elle était adoptée, il relèverait alors apparemment des droits humains de respecter le véganisme d'autrui. Comme le laisse supposer le titre, c'est critiqué. Évidemment c'est là fait sans considération des animaux non-humains. Alors qu'à contrario, du point de vue des animaux non-humains, c'est aussi absurde, car c'est eux qu'il faut protéger, donc interdire à tous les humains de leur infliger des sévices hors nécessité vitale.
- C'est portée par des arguments imparables – lutte contre la souffrance animale, préservation de la planète, principes éthiques – qui s'attachent plus à détruire un mode de vie séculaire qu'à décrire un futur végan .
  - Évidemment, malgré que les arguments soient imparables, l'auteur s'en fout en réalité.
  - Est-ce si compliqué d'imaginer un monde sans exploitation et cruauté envers les animaux ? Il y aurait besoin d'une description ? En fait, l'auteur sait bien que non, puisque lui-même en dresse juste après des grandes lignes. Et puisqu'on n'en est si loin, pour le moment du moins, le plus important n'est-il pas de faire en sorte de s'en rapprocher ?
- Dans le véganisme appliqué à l'alimentation, c'est-à-dire le végétalisme d'un point nutritionnel, on aurait un régime alimentaire avec le soja comme principal gisement de protéines . Ce qui est totalement faux. Dans le cadre du végétalisme, le soja n'est aucunement nécessaire pour avoir suffisamment de protéines, autant du point de vue quantitatif que du point de vue qualitatif. Il y a bien d'autres légumineuses (lentilles, haricots secs, pois chiche, etc.), mais aussi les céréales et les oléagineux.
- Faisant, consciemment ou pas, comme si le véganisme était nécessairement de l'industrialo-véganisme, il nous déclare que ce serait un univers de soupes, tofu et ersatz industriels bourrés d'additifs, tel le steak in vitro ou la mayonnaise sans œufs . Alors qu'il n'y a pas besoin du moindre ersatz industriel pour se nourrir avec des végétaux, il y a juste besoin de l'indispensable vitamine B12, mais évidemment l'auteur n'est pas foutu de le mentionner pour tenter d'appuyer son propos à supposé naturaliste / anti-industrialiste.
Le 28 mars 2016, avec mise à jour le 30 mars 2016, est publiée "L214, la méthode choc pour dénoncer les abattoirs" par Audrey Garric.
Le 6 avril 2016, avec mise à jour 5 jours plus tard, est publié "Aymeric Caron et sa « République du vivant » au secours des animaux" par Audrey Garric.
Le 20 septembre 2016, est publiée la tribune "Plaidoyer pour le véganisme". Originellement le titre n'était pas exactement le même : "La France doit évoluer vers le véganisme".
Le 25-26 novembre 2016, est publié "Le bien-être animal, au détriment des droits de l'homme ?" par Catherine Vincent.
Le 25 février 2017, est publié "Ceci n'est pas un hamburger" par Audrey Garric.
Le 1^er mars 2017, avec mise à jour le lendemain, est publié "Végan ou végétarien : penser la « terreur » carnivore" par Nicolas Weill.
Le 16 mars 2017, est publié "L214 dénonce un scandale sanitaire dans un élevage breton de cochons" par Audrey Garric.
Le 17 mars 2017, est publié (avec l'AFP) "Le Conseil d'État confirme l'interdiction d'exercice prononcée à l'encontre du nutritionniste Jean-Michel Cohen".
Le 23 mars 2017, est publié "Maltraitance animale : regarder ou pas ?". C'est un entretien d'Hervé Magnin mené par Marlène Duretz. Comme l'indique le chapô, il est question [des] vidéos chocs diffusées par l'association L214 , donc pas en général de la maltraitance animale (ou plutôt zoonimale). En effet, il y a de quoi considérer que quand on est un être sentient, être exploité et/ou tué relève de la maltraitance, même si c'est fait d'une manière dite bien-êtriste / welfariste. En conséquence, dans des pays comme la France ayant largement dépassé la suffisance matérielle, on peut dire que la maltraitance zoonimale est omniprésente : on peut communément voir du cadavre dans les magasins alimentaires et restaurants, mais aussi du liquide pour bébé et des oeufs et des produits faits à partir de ça, des gens qui portent du cuir, de la fourrure, etc. À contrario, les vidéos de L214, qui est néo-welfariste dans la catégorisation francionne, dénoncent non pas l'exploitation et la mise à mort, mais certaines manières de les pratiquer, ce qu'on peut juger critiquable.
Le 24 mars 2017, est publié "Abattoir du Vigan : un an de prison avec sursis requis pour cruauté animale" par Audrey Garric.
Le 22 juin 2017, avec mise à jour le 21 aout 2017, est publié "Demain, tous végans ?". C'est de fait une publicité pour une rencontre à l'Opéra Bastille le 23 septembre 2017. C'est avec Brigitte Gothière, porte-parole de l'association L214, Christiane Lambert, présidente de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles, et Renan Larue, créateur des vegan studies à l'université de Californie . La rencontre-discussion est animée par Audrey Garric qui est journaliste au Monde.
Le 4 juillet 2017, avec mise à jour 2 jours plus tard, est publié "Changement de régime chez les végans" par Audrey Garric.
Le 7 juillet 2017, est publié "Manger végan sans se priver de mousse au chocolat" par Lisa Burek.
Le 10 juillet 2017, est publié "Quiz : testez vos connaissances sur le véganisme" par Lisa Burek. Malheureusement il semble impossible d'accéder encore au quiz, y compris avec la Wayback Machine d'Internet Archive. Même s'il avait été fait à l'occasion d'une rencontre qui allait avoir lieu le 23 septembre 2017, le quizz aurait pu être laissé, au moins sous une forme non-interactive.
Le 17 juillet 2017, avec mise à jour 2 jours après, est publié "L'apiculteur de l'Opéra de Paris lutte contre l'exploitation animale" par Yago Martinez-Falero Hein et Lisa Burek. Le titre vous parait n'avoir aucun sens ? C'est tout à fait normal. En fait, le chapô nous dit qu' Eric Riquier milite contre l'élevage mais estime que l'apiculture urbaine pourrait peut-être sauver les abeilles de la disparition . En fait, il privilégie la biodiversité et/ou l'humanité aux intérêts des individus zoonimaux.
Le 24 aout 2017, est publié "Pourquoi Jocelyne Porcher défend l'élevage" par Catherine Vincent.
Le 24-25 aout 2017, est publié "Véganisme : enquête sur une révolution de palais" par Catherine Vincent. Dans la partie accessible aux non-abonné·e·s, on peut lire une grosse connerie : le terme désigne indifféremment les non-consommateurs de viande et ceux, plus radicaux, pour qui tout produit issu de l'exploitation animale est à bannir : le véganisme se décline à toutes les sauces . C'était déjà suggéré par le début du chapô ( Les arguments moraux contre la consommation de viande gagnent du terrain dans l'opinion. ) qui était pour le moins bizarre au vue du titre.
Le 4 septembre 2017, est publié (avec l'AFP) "Deux militants de l'association L214 jugés pour avoir caché des caméras dans un abattoir".
Le 30 octobre 2017, est publié "Aux racines du véganisme" par Audrey Garric.
Le 8 février 2018, est publié "Aymeric Caron : « Le Rassemblement des écologistes pour le vivant (REV) voit aujourd'hui le jour »".
Le 26 mars 2018, est publié "Jocelyne Porcher, la meilleure ennemie des militants végans" par Zineb Dryef.
Le 21 avril 2018, avec mise à jour le 26, est publié "Pourquoi faudrait-il être végan ?" de Jocelyne Porcher (qui est une ancienne éleveuse et est notoirement connue pour être contre le véganisme) et Aymeric Caron (qui se prononce lui en faveur du véganisme), avec Marc-Olivier Bherer pour mener et restituer la discussion.
Le 7 mai 2018, est publié "Société : le véganisme jusqu'où ?" par Elisabeth Mégier. Cela fait suite à un débat publié dans le Monde du 22 et 23 avril. Dans le cadre de celui-ci, il y avait au moins Jocelyne Porcher et Aymeric Caron qu'elle a trouvé extrême. Pour elle, le véganisme doit être un choix et ne doit donc pas être un impératif moral vis-à-vis des animaux non-humains (comme le postule notamment Gary Francione) qui doit finir par être imposé, alors que pourtant on reconnait maintenant sur le principe qu'il faut imposer dans la mesure du possible le respect des femmes et des personnes racisées et non que chacun peut choisir de le faire ou pas et que que la société soit indifférente à ce propos. Elle continue ensuite avec l'argument naturaliste classique : il y a dans la nature aussi des animaux carnivores autres que les hommes , mais il y a aussi de l'infanticide, du viol, etc. Enfin, dans sa lancée, elle en vient à évoquer la vie sauvage qu'une vision végane pourrait incliner à réguler ( faudrait-il donc éliminer les lions pour éviter aux vaches de souffrir ? ) pour évidemment le rejeter vite fait sans la moindre réflexion, ce qui désolera entre autres David Olivier et Thomas Lepeltier.
Le 29 juin 2018, avec mise à jour le 1^er juillet, est publié "Antispécisme : à Lille, les actes de vandalisme de commerces de viande se multiplient" par Cécile Bouanchaud. Certains vendent et/ou achètent du cadavre en l'absence de nécessité, donc font tuer des êtres sentients qui n'ont de base aucune envie de mourir ou d'être mis au monde pour être exploités et tués. D'autres attaques des commerces de mort. D'un côté, il y a le meurtre organisé et rémunéré. De l'autre, il n'y a effectivement, au moins le plus souvent, que du vandalisme.
Le 3-4 juillet 2018, est publié (avec l'AFP) "Après une série d'attaques par des végans, les bouchers-charcutiers reçus au ministère de l'intérieur". En photo, on a le droit à des bouts de cadavre. Effectivement c'est pour le moins approprié. Et de là une comparaison s'impose : d'un côté, des animaux morts, qui ont été sciemment tués et en l'absence de nécessité ; de l'autre, des vendeur·euse·s de meurtre non-nécessaire qui ont été inconforté·e·s mais qui sont encore bien vivant·e·s et probablement entiers sans exception.
Le 23 juillet 2018, avec mise à jour le 25 juillet 2018, est publiée une entrevue nommée par une citation mise en exergue : La question animale nous force à ouvrir les yeux sur ce que nous sommes devenus . Les 2 personnes interrogées sont Corine Pelluchon et Dominique Lestel. Pour les questions et le receuil des propos, c'est Nicolas Truong.
Le 27 juillet 2018, avec mise à jour le 1^er aout 2018, est publié "Le destin tragique de Mévy la tigresse" par Zineb Dryef.
Le 2 aout 2018, est publié "Qui a la parole ? Anti- ou multi- spécistes ?" par Bruno Latour.
Le 7 janvier 2019, est publié J'accuse les végans de mentir sciemment par Paul Ariès.
Le 19-20 mars 2019, est publié "À Lille, les regrets des militants antispécistes poursuivis pour avoir vandalisé des boucheries" par Laurie Moniez.
- En vrai, il n'est pas du tout sûr qu'ils regrettent vraiment. C'est peut-être un conseil d'avocat.
- Et pour les regrets des fanatiques du goût de la mort ? Le Monde reste là-dessus muet sur d'éventuels regrets. Après tout, eux n'ont que tuer ou faire tuer en l'absence de nécessité des animaux non-humains. Le mobilier des exploiteur·euse·s est plus important que le meurtre non-nécessaire avec préméditation d'animaux non-humains dont la sentience est avérée.
Le 22 mars 2019 vers 6h, avec mise à jour le 25 mars 2019, est publiée la tribune "« La viande de culture est la seule manière de mettre un terme à l'élevage industriel »" par David Chauvet. Dans le même genre : l'industrialisme était la seule manière de mettre un terme à l'esclavage, les jouets sexuels sont la seule manière de mettre un terme aux viols.
Le 22 mars 2019 vers 7h, est publié "La viande de laboratoire peut-elle nourrir la planète ?" par Mathilde Gérard et Joséfa Lopez.
Le 29 mars 2019, est publié "Condition animale : les antispécistes vont-ils trop loin ?" par Catherine Vincent.
Le 29 mars 2019, est publié Entre personne et animal [non-humain], il y a une barrière absolue . C'est un entretien de Francis Wolff par Catherine Vincent.
Le 6 mai 2019, est publié (avec l'AFP) "Deux militants antispécistes présentés à la justice après l'agression d'un boucher sur un marché à Paris".
Le 25 juin 2019, est publié (avec l'AFP) "Boucher agressé à Paris : prison avec sursis pour deux militants antispécistes".
Le 5 septembre 2019, est publiée la tribune « En finir avec l'élevage intensif, cet ennemi de l'intérêt général ».
Le 27 novembre 2019, est publié "Alimentation : Beyond Meat, la start-up qui voulait être aussi grosse qu'un bœuf" de Laurence Girard.
Le 18 février 2020, est publié "Dangers et contradictions de l'antispécisme" de Catherine Vincent.
Le 8 avril 2020, est publié "Droit des animaux, histoire du véganisme… L'université s'empare de la cause animale" d'Eléa Pommiers.
Le 15-16 juillet 2020, est publié "Un projet d'extension d'élevage porcin près du parc marin d'Iroise suscite l'inquiétude en Bretagne" d'Emilie Echaroux.
Le 28 juillet 2020, avec mise à jour le 19 décembre 2022, est publié "Un projet d'extension d'élevage porcin près du parc marin d'Iroise suscite l'inquiétude en Bretagne" d'Emilie Echaroux.
Le 20 aout 2020, est publié "Barbara Pompili face au piège de la chasse à la glu" de Perrine Mouterde.
Le 27 aout 2020, avec mise à jour le 8 octobre 2020, est publié "Contre l'avis de la Fédération des chasseurs, Emmanuel Macron interdit la chasse à la glu cette année".
Le 14 septembre 2020, est publié Le Coq sportif chante les vertus du véganisme : Au Portugal, la marque française fabrique une chaussure sans cuir ni plastique" par Juliette Garnier.
Le 10-13 octobre 2020, est publié Les choix des végans mettent en lumière la dissonance cognitive du reste de la population par Stéphane Foucart.
Le 16 octobre 2020, est publié "Amandine Sanvisens, le nouveau visage de la cause animale" par Pierre Hardy.
Le 17 décembre 2020, est publié (avec l'AFP) "Abattage rituel : l'étourdissement préalable peut être imposé dans l'UE au nom du bien-être animal".
Le 28 janvier 2021, est publiée une tribune par Alexandra Morette et Sophie Wyseur dont le titre est une citation mise en exergue : La principale image que véhicule la présence des animaux sauvages dans les cirques, c'est l'animal au service du divertissement humain .
Le 16 février 2021, avec mise à jour 2 jours plus tard, est publié "« Une tendance forte chez les jeunes » : le végétarisme, nouveau marqueur générationnel et social" par Léa Iribarnegaray.
Le 27 février 2021, avec mise à jour le 4 mars 2021, est publié "Non, il n'est pas indispensable de manger de la viande pour être en bonne santé" par Maxime Vaudano. Malgré son titre, l'article ne s'arrête pas au pesco-végétarisme et traite aussi l'ovo-lacto-végétarisme et le végétalisme.
Le 14 mars 2021, est publié Le rapport à la viande pourrait ouvrir une profonde division au sein du mouvement environnementaliste par Stéphane Foucart.
Le 21 avril 2021, est publiée une tribune dont le titre est une citation mise en exergue : L'élevage intensif est une impasse environnementale, économique, sanitaire et sociale .
Le 21 mai 2021, est publié (avec l'AFP) Un quart des Français déclarent limiter leur consommation de viande, les végétariens restent marginaux".
Le 26 mai 2021, est publié « Il faut développer la recherche publique sur l'agriculture cellulaire ». Cette tribune a été initiée par Nathalie Rolland.
Le 30 juin 2021, est publié "La Commission européenne s'engage à interdire l'élevage en cage des animaux" par Mathilde Gérard.
Le 9 juillet 2021, est publié "Adieu veaux, vaches, cochons… Le steak végétal à la conquête du monde" par Lucas Minisini.
Le 8 septembre 2021, est publiée une tribune dont le titre est une citation mise en exergue : L'adoption de la loi contre la maltraitance animale [sic] constituerait un premier pas historique par un collectif d'associations de protection animale réuni par Amandine Sanvisens . Ça laisse clairement à penser qu'il serait possible de bien traiter les animaux tout en les exploitant et/ou les tuant.
Le 1^er octobre 2021, "Loïc Dombreval, « le député des animaux [sic] » envers et contre tous" par Marie-Béatrice Baudet.
Le 19 octobre 2021, le journal Le Monde accorde une tribune à Amandine Sanvisens dont le titre est une citation mise en exergue : Il est grand temps que la France suive l'exemple de ses voisins belges et interdise l'abattage rituel . Le chapô donne le ton : La militante […] s'insurge contre le maintien de l'abattage sans étourdissement . N'y aurait t'il pas plutôt lieu de s'insurger contre l'exploitation et la mise à mort d'êtres sensibles commises en l'absence de nécessité ? Accepterait t'elle d'être violée ou tuée avec étourdissement préalable ? Il y a en effet plein de viols et de féminicides commis sans étourdissement, ne serait-ce donc pas une amélioration de militer pour (au moins conjoncturellement) et non de s'afficher comme absolutiste (à l'instar des féminazies) qui serait se comporter contre le pragmatisme ?
Le 11 novembre 2021, est publié l'article Histoire : « Les animaux enrôlés dans la Grande Guerre ont écrit une page de l'histoire largement méconnue »" par Amandine Sanvisens.
Le 15 janvier 2022, le journal Le Monde accorde une tribune à Amandine Sanvisens dont le titre est une citation mise en exergue : Manipuler la notion de ruralité pour défendre des pratiques cruelles envers les animaux est malhonnête et scandaleux .
Le 30 juin 2022, avec mise à jour le 1^er juillet 2022, est publié (avec l'AFP) "Les produits végétaux ne pourront plus être étiquetés avec des noms liés à la viande".
Le 19-20 septembre 2022, est publié "Un dresseur de fauves [Mario Masson] dans la gueule de la justice" par Guillaume Pajot.
Le 4 octobre 2022, est publié "L'appel de quatre cents philosophes : « Nous déclarons que l'exploitation animale est injuste et moralement indéfendable »". 2 jours plus tard, on peut la retrouver en anglais sous le titre "Four hundred philosophers declare animal exploitation 'unjust and morally indefensible'".
Le 19 octobre 2022, est publiée une tribune par trois responsables de la Confédération paysanne dont le titre est une citation mise en exergue : La végétalisation de l'alimentation n'empêchera pas l'industrialisation du vivant .
Le 21 octobre 2022, est publié "« Pour l'amour des bêtes » : dialogue autour du droit de tuer les animaux" par Anne Chemin.
Le 28 octobre 2022, est publié (avec l'AFP) "Maltraitance animale : hausse de 30% des infractions enregistrées entre 2016 et 2021".
Le 24 novembre 2022, est publié "Aymeric Caron, en croisade contre la corrida" par Mariama Darame et Mathilde Gérard.
Le 28 novembre 2022, est publié (avec l'AFP) "Maltraitance animale : le dresseur de tigres Mario Masson condamné pour mauvais traitements".
Le 22 avril 2023, est publiée une tribune avec pour titre une citation mise en exergue : La viande cultivée peut représenter un atout pour répondre aux défis environnementaux .
Le 28 avril 2023, est publié La beauté au régime végan : argument marketing ou réelle avancée ?" par Claire Dhouailly.
Le 1^er juin 2023, est publié "Un Français consomme deux fois plus de viande que la moyenne mondiale" par Mathilde Gérard.
Le 4 juillet 2023, est publié (avec l'AFP) "La SNCF condamnée à une amende pour avoir écrasé un chat réfugié sous un TGV".
Le 13 juillet 2023, est publié "L'État ne contrôle pas suffisamment l'activité des chasseurs, malgré des financements publics en nette augmentation, selon la Cour des comptes" par Perrine Mouterde.
Le 22 juillet 2023, est publié (avec l'AFP) "Près de 2 000 manchots retrouvés morts sur des plages en Uruguay".
Le 1^er septembre 2023, est publié Le gouvernement français veut de nouveau faire interdire la dénomination « steak végétal »" par Mathilde Gérard.
Le 17-18 septembre 2023, est publié "Les ONG redoutent que les orques du Marineland d'Antibes soient transférées vers un autre pays" par Mathilde Gérard.
Le 22 septembre 2023, est publiée une tribune de Brigitte Bardot dont le titre est une citation mise en exergue : Madame von der Leyen, vous avez le devoir de changer le sort de millions d'animaux [non-humains] détenus dans des conditions indignes . Y aurait t'il une manière digne de détenir en captivité des êtres sentients en l'absence de nécessité ?
Le 26-27 septembre 2023, est publié "Projet de révision du statut de protection du loup : « Il est essentiel de revenir sur les rôles structurants des grands prédateurs sur les écosystèmes »" par Camille Besombes.
Le 30 septembre 2023, est publié "Shampouinés, « pattucurés », hydratés, les animaux domestiques sont-ils trop bien traités ?" par Emmanuèle Peyret.
Le 8 octobre 2023, est publié "La maltraitance animale au tribunal" par Ondine Debré.
Le 27-28 octobre 2023, est publié "Les animaux, nouveaux sujets politiques" par Valentine Faure.
Le 11 novembre 2023, est publié "Porter le deuil d'un animal domestique est toujours mal vu : « Ça va, c'est qu'un chien ! »" par Marjorie Philibert. Le 26 novembre 2023, sa traduction est publiée : "Fighting the trivialization of mourning a pet: 'It's okay, it's just a dog!'".
Le 3 décembre 2023, est publié "Les expressions populaires font-elles violence aux animaux ? : « Noyer le poisson », « fouetter un chat »" par Emmanuelle Saint-André.
Le 7 décembre 2023, est publié "La face très sombre du marché des cuisses de grenouille" par Mathilde Gérard. Le chapô indique bien l'angle (devinable) : Une enquête de l'ONG PETA montre les conditions de capture et d'abattage d'amphibiens (c'est nous qui avons mis l'emphase). Le fait d'exploiter et tuer en l'absence de nécessité impérieuse ne serait donc pas problématique. Tant qu'à faire, le titre en anglais rajoute une dimension environnementaliste (qui met donc sur le même plan l'intérêt direct d'êtres sentients non-humains à ne pas être exploités et à ne pas être tués avec l'intérêt indirect d'humains à continuer d'avoir un environnement pas trop mauvais et dont l'affaiblissement là de la biodiversité est plutôt bien secondaire ou à minima bien moins important ici que l'intérêt des êtres sentients non-humains) : "The dark side of eating frogs: Animal suffering and declining amphibian populations".
Le 8 décembre 2023, est publié "Bruxelles propose des mesures en faveur des animaux d'élevage, mais repousse la grande réforme attendue" par Mathilde Gérard.
Le 9 décembre 2023, est publiée une tribune dont le titre est une citation mise en exergue : La liberté de création ne devrait jamais reposer sur la maltraitance animale .
Le 9 janvier 2024, est publié "L'Union européenne tentée de baisser le niveau de protection du loup" par Perrine Mouterde.
Le 9 janvier 2024, est publié (avec l'AFP) "En Corée du Sud, le Parlement interdit le commerce de la viande de chien".
Le 30 janvier 2024, est publiée une tribune contre chasse aux trophées au nom de la biodiversité. De par son titre (qui est une citation) et son début (le reste étant réservé aux abonné·e·s), il semble que ce soit exclusivement ou principalement au nom de la biodiversité.
Le 13 février 2024, est publié (avec l'AFP) "La CEDH valide l'interdiction de l'abattage rituel sans étourdissement en Belgique".
Le 17 février 2024, est publié "Après un emballement des réseaux sociaux, l'Inrae retire un message sur la place de la viande en cuisine". par Mathilde Gérard
Le 20 février 2024, est publié "Les Français devraient être incités à consommer moins de viande, selon une étude" par Chloé Bourquin. Le lendemain, en est publiée une traduction en anglais : "French people should be encouraged to eat less meat, study says".
Le 27 février 2024, est publié « Viande » végétale : les produits végétariens ne pourront plus utiliser le lexique boucher avec l'AFP, puis "Donnant des gages aux filières d'élevage, le gouvernement interdit de nouveau l'appellation « steak végétal »" par Mathilde Gérard. Il y est question du décret n°2024-144.
Le 5 mars 2024, est publié "Des milliers de recherches sur animaux menées en France « hors cadre réglementaire »" par Axelle Playoust-Braure. Le lendemain, il a été rendu disponible en anglais sous le titre "Thousands of animal experiments in France are conducted 'outside the regulatory framework'".
Le 31 mars 2024, est publié « Il n'existe aucun scénario de transition qui n'implique des changements profonds dans notre relation aux animaux » de Stéphane Foucart.
Le 18 septembre 2024, est publié "« Féroces. Une histoire d’infiltrés » sur France.tv : portraits de quatre activistes de la protection animale" par Catherine Pacary.
Le 26 septembre 2024, avec mise à jour 4 jours plus tard, est publié "Le géant du lait Lactalis annonce un plan social touchant ses éleveurs français" par Laurence Girard. Non, ce n'est pas un plan social (en effet, le chapô dit Le numéro un mondial du lait a décidé de réduire sa collecte de lait de près de 9 % sur le territoire national d'ici à 2030. Près de 900 producteurs pourraient être concernés. ), ou c'en est mais il faut préciser que ça l'est uniquement pour les capitalistes. En revanche, si ça réduit la production de zoolait au-delà de Lactalis (et pas qu'il y a transfert d'un acteur à un autre), alors c'est un plan zoonimal.
Le 27 septembre 2024, est publié "La société Ynsect sous procédure de sauvegarde : « l'automne de la French Tech est arrivé »" par Philippe Escande.
Le 14 octobre 2024, est publié "L'élevage intensif de saumon, une « bombe écologique et sociale » en huit chiffres" par Maxime Vaudano.
Le 3 décembre 2024 est publié "Le loup perd son statut d'espèce « strictement protégée » au sein de la convention de Berne" par Perrine Mouterde. Via l'ordinato-plateforme libre et décentralisée Mastodon (techniquement basée sur le protocole ActivityPub), le jour même, Florence Dellerie y a réagi par si on tue des loups, c'est pour manger du fromage et de la chair dont on peut très bien se passer, mais ce lien de cause à effet est largement masqué .
Le 3 décembre 2024, est publiée une entrevue sur le loup par Perrine Mouterde avec Jean-Michel Bertrand.
Le 8 décembre 2024, est publié "Au Brésil, les ânes décimés pour fabriquer un remède de la médecine traditionnelle chinoise" par Anne-Dominique Correa dans les très appropriées catégories "planète" et "biodiversité".
Le 10 décembre 2024, est publiée la tribune « L'expérimentation animale n'est pas toujours nécessaire mais demeure indispensable ». Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée X (anciennement Twitter) d'Elon Musk, 5 jours plus tard, est rétorqué par Nicolas Treich : Presque 3,000 chercheurs affirment que l'expérimentation animale est indispensable. Mais sans contrefactuel, comment savoir ? Que serions-nous capables de découvrir dans un monde où l'on aurait moins recours à l'expérimentation animale ? Mais on peut aller plus loin : même si l'expérimentation zoonimale est utile, cela ne la justifie pas pour autant, ce de la même manière que l'expérience sur des humains en l'absence de leur consentement éclairé n'est pas jugé éthique même si c'est utile.
Le 14 décembre 2024, est publié « Le compte est bon pour le cochon » par Laurence Girard. Effectivement, les cochons sont tués et ce sans la moindre nécessité à l'échelle de la société. Mais le sujet du Monde est là la rémunération au sein de cette filière de l'exploitation et du meurtre.
Le 20 décembre 2024, est publié "Grippe aviaire : la filière foie gras joue gros à Noël" par Laurence Girard. Mais les personnes qui jouent le plus gros, ce ne sont pas des humains, mais des animaux non-humains. Si ça se vend encore bien, d'autres animaux non-humains seront mis au monde pour une vie d'exploitation et être tués pour que des humains récupèrent leurs corps afin que des humains cruels les mangent et par là financent directement ou indirectement cette très grave violence.
Le 20 février 2025, est publié (avec l'AFP) "L214 porte plainte contre Lidl France et deux élevages porcins pour mauvais traitements". On peut plutôt penser que L214 porte plainte pour non-respect de la règlementation et pour tromperie du consommateur d'un programme présenté par le distributeur comme en faveur du bien-être animal . En effet, si on considère que les cochons sont sentients et que la sentience est un critère suffisant pour avoir intérêt à ne pas être exploité et à ne pas être tué, alors toute exploitation et tout meurtre d'un cochon relève pour le dit cochon d'un mauvais traitement. De plus, puisque l'humain peut se passer d'aliments animaux et de toute autre chose qui pourrait provenir d'un zoonimal sentient, alors le mauvais traitement ne peut être justifié par la nécessité et peut par conséquent être jugé imoral et il pourrait être envisagé qu'il soit rendu illégal en lieu et place d'un encadrement du mauvais traitement. Mais, selon Sébastien Arsac de L214, Lidl f[er]ait de grandes promesses qui consistent pourtant à continuer d'exploiter et tuer en l'absence de nécessité impérieuse, alors qu'il aurait pu les dénoncer comme escroqueries par nature et affirmer qu'on a un impératif moral au véganisme.

Le journal "Le Monde" et les animaux non-humains

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