Florence Dellerie et les animaux non-humains
Florence Dellerie est une femme. Elle est autrice et illustratrice scientifique. Elle prône le véganisme par éthique et s'attache à le faire d'une manière scientifique. Au-delà de l'animalisme, elle se dit "militante égalitariste", mais ce serait à préciser via une ou plusieurs idéologies au-delà de son féminisme (comme par exemple le socialisme, le communisme, ou l'anarchisme à ne pas confondre avec le chaos / l'anomie) et pourquoi pas même une ou des pratiques concrètes (comme le syndicalisme de classe, par exemple le syndicalisme révolutionnaire, remarquons d'ailleurs à ce propos qu'elle s'est exprimée pour le droit à faire grève et à manifester).
Influences
Dans un article de 2019 de la revue L'Amorce,
on peut apprendre des choses sur ce qui l'aurait influencé
sur l'animalisme selon sa propre auto-analyse.
Elle aurait commencé par lire
Gary Francione,
notamment son "Introduction aux droits des animaux".
Puis elle se serait tournée vers
une vision plus utilitariste de l'éthique
.
Ensuite son approche aurait de nouveau évolué par l'influence
du scepticisme scientifique et de la pensée critique.
De plus, dans le même article,
elle indique qu'un événement aurait
causé ou contribué significativement à causer
un tournant dans sa démarche militante.
Il s'agit de ma rencontre avec
Marc Pion, ancien éleveur laitier,
avec qui j'ai eu l'occasion d'échanger
au micro de NONBI-Radio
lors du Contre-Sommet de l'Élevage organisé par
l'association Earth Resistance.
C'était en 2018.
À cette occasion, elle aurait réalisé qu'il serait
peu pertinent, voire nuisible, de créer ou d'entretenir
des polarisations – voire des fossés –
entre les militant·e·s animalistes
et les personnes impliquées dans
l'exploitation des autres animaux
.
Cela l'aurait conduite à conclure
qu'il faudrait, via la compréhension et
la création de ponts plutôt que de barrières,
être moins violent
(et comment pourrait-on être contre un tel idéal ?
qui est en revanche bien fait pour
se restreindre à mettre la violence des autres sous leurs nez
et se fourvoyer parfois sur un excès de puissance
attribuée au discours bienveillant et rationaliste,
alors que l'intérêt de la situation
et le calme psychologique,
mais aussi matériel dans certains cas,
de ne pas se remettre en cause ou très peu
peuvent être de puissantes forces au statut quo
ou parfois même à la réaction,
qu'on peut donc être amené à trouver
des fois plus pertinent d'attaquer violemment,
pour contrer une ou plusieurs violences,
sous certaines conditions et selon les cas,
mais alors de préférence en
réfléchissant avec volonté de mise en oeuvre concrète
à du changement structurel pour en éliminer la nécessité
ou l'amoindrir autant que possible
dans le cadre général systémique
et donc aussi en prenant en compte
les éventuels liens avec d'autres problématiques
avec en conséquence éventuelle modulation pour arriver
au mix qui nous parait le plus adéquat).
Organisations
- Elle serait l'une des personnes co-fondatrices du projet Méduses.
- Elle est ou a été co-éditrice de la revue L'Amorce.
Actualités
- Le 9 octobre 2014, elle publie sur son blog d'illustration des images sous forme de code-barre en lien avec l'exploitation d'animaux non-humains.
-
Le 13 novembre 2014, elle publie sur son blog d'illustration
"Real bar code 1".
C'est une image avec un zoonimal à 4 pattes
en noir et blanc sous forme de code-barre
avec en dessous le message
100 000 000 000 [c'est le] nombre d'animaux [non-humains] tués chaque année dans le monde pour la consommation humaine. Nous n'avons pas besoin de manger des animaux non-humains pour vivre.
- Le 30 novembre 2014, sur son blog d'illustration, elle publie une image contre la vache qui pleure. Le 2 décembre 2015, au même endroit, elle en publie la traduction en anglais.
- Le 16 janvier 2015, sur son blog d'illustration, elle relaie qu'elle a fait l'illusatration "corrida ? non merci…" du n°51 de "l'écho des anticorrida", publié par l'Alliance Anticorrida en décembre 2014.
-
Le 29 janvier 2015, elle publie sur son blog d'illustration
une image avec un lapin dans laquelle on peut lire
Manger des animaux n'est pas un choix personnel. Un choix cesse d'être personnel quand il implique la mort de l'autre. Devenez vegan !
- Le 27 février 2015, elle publie sur son blog d'illustration "Pourquoi le veganisme, être vegane… ?".
- Le 28 février 2015, elle publie sur son blog d'illustration "De l'importance de ne pas cacher son veganisme et les raisons qui poussent à adopter ce mode de vie".
- Le 5 mars 2015, elle publie sur son blog d'illustration Les zoos : ces prisons pour animaux".
- Le 13 mars 2015, sur son blog d'illustration, elle publie une fiche ayant pour sujet "Décrypter les codes sur les oeufs". Le même jour, sur le même blog, elle en une autre version : "Pourquoi les codes sont-ils trompeurs". Sur son site web animaliste (plus à jour), il y a une autre version encore.
- Le 20 mars 2015, elle publie sur son blog d'illustration une fiche sur les poules dites heureuses. On peut aussi la retrouver sur son site web animaliste.
-
Le 30 mars 2015, sur son blog d'illustration,
elle fait la promotion élogieuse
(
À lire absolument pour comprendre le véganisme abolitionniste ! <3
) du livre Introduction aux droits des animaux par Gary Francione aux éditions L'Âge d'Homme. - Le 6 avril 2015, elle publie sur son blog d'illustration "Quel est le problème avec les produits laitiers ?". On peut retrouver cette fiche sur son site web animaliste, mais avec une image d'illustration différente (une simple tête de vache réaliste, alors qu'avant c'était en dessin enfantin une vache et son petit qui se fait enlever.
- Le 16 avril 2015, sur son blog d'illustration, elle publie 2 fiches ayant pour thème respectif : En tant que végane, elle est bien sûr contre les 2.
- Le 2 mai 2015, elle publie sur son blog d'illustration une fiche sur le problème qu'est l'équitation. On peut aussi la retrouver sur son site web animaliste.
- Le 3 mai 2015, elle publie sur son blog d'illustration une fiche sur l'ineptie qu'est "le cri de la carotte". On peut aussi la retrouver sur son site web animaliste.
- Le 11 mai 2015, elle publie sur son blog d'illustration une fiche sur la laine (dont elle considère que la consommation humaine est un problème). On peut aussi la retrouver sur son site web animaliste.
- Le 17 mai 2015, sur son blog d'illustration, elle publie une fiche synthétique nommée "10 bonnes raisons de ne pas devenir végane". On peut aussi la retrouver sur son site web animaliste. Évidemment ce sont selon elle de mauvaises raisons. En conséquence, elle fournit un argumentaire contre pour chacune d'elle.
- Le 29 mai 2015, sur son blog d'illustration, elle publie une fiche synthétique nommée "Pourquoi l'argument « santé » est-il contre-productif ?". On peut aussi la retrouver sur son site web animaliste.
- Le 16 juillet 2015, sur son blog d'illustration, elle publie une fiche synthétique nommée Pourquoi l'argument « environnemental » est-il contre-productif ?". On peut aussi la retrouver sur son site web animaliste.
- Le 19 juillet 2015, sur son blog d'illustration, elle publie une fiche synthétique nommée Quel est le problème avec les zoos ?". On peut aussi la retrouver sur son site web animaliste.
- Le 22 juillet 2015, sur son blog d'illustration, elle publie une fiche synthétique nommée "Quel est le problème avec les cirques mettant en scène des animaux non humains ?". On peut aussi la retrouver sur son site web animaliste.
-
Le 20 aout 2015, sur son blog d'illustration,
elle publie une image
avec un cheval
et le message
get off my back
(en français : descend de mon dos). -
Le 15 septembre 2015, sur son blog d'illustration,
elle publie une image
avec un tête de vache
et le message
I'm someone, not something
(en français : je suis quelqu'un et pas quelque chose). -
Le 15 février 2018, sur son portfolio sur mediapart.fr,
elle publie
"Des photos pour les sentients".
Le chapô est le suivant :
Parce que l'exploitation des animaux n'est plus nécessaire pour notre survie, elle est injuste. Nous avons aujourd'hui la possibilité de nous affranchir de cette exploitation ; nous en avons donc le devoir moral. Voici quelques photos pour faire passer le message.
- Le 18 février 2018, sur son portfolio sur mediapart.fr, elle publie "Les exploité.e.s". On y trouve 6 images d'animaux non-humains.
- Le 18 février 2018, sur son site web, elle publie "Véganisme, végétalisme : ce que dit la science". Elle y défend que le véganisme est viable nutritionnellement à tous les âges de la vie en se basant sur la science. Considérant que l'exploitation des animaux non-humains ne serait pas nécessaire pour la survie humaine, elle prône un changer de paradigme sans attendre pour y mettre un terme.
- Le 19 mars 2018, sur son site web, elle publie "Véganisme : pourquoi Paul Ariès, Frédéric Denhez et Jocelyne Porcher « ont tout faux »". C'est une réaction à un article du journal Libération qui a été publié la veille et qui se nomme "Pourquoi les végans ont tout faux".
- Le 12 juillet 2018, sur son blog d'illustration, elle publie une fiche intitulée "J'ai perdu un animal dont je suis responsable… Que dois-je faire ?". On peut la retrouver sur son site web animaliste.
- Le 1er octobre 2018, NONBI Radio publie un débat audio nommé "Convergences" entre Florence Dellerie (mise en avant comme anti-spéciste) et Marc Pion (présenté lui comme éleveur ayant fait une transition de l'élevage laitier vers le végétal). Dans un article de 2019 de la revue L'Amorce, elle indique que ça aurait marqué un tournant dans sa démarche pour la promotion de l'animalisme, car elle a eu la perception que la polarisation entre pro-animalistes et anti-animalistes ou plutôt les gens impliqués pratiquement dans l'anti-animalisme lui semblait peu pertinent, voire nuisible, ce qui aurait engendré chez elle le désir d'une moindre violence par la compréhension des impliqué·e·s et la volonté d'ériger des ponts plutôt que des barrières.
- Le 29 octobre 2018, sur son site web, elle publie "« Les êtres humains sont carnivores, alors je mange de la viande »". Elle y dénonce les arguments pour et contre les régimes alimentaires humains désignés par rapport à la consommation de produits animaux qui se basent sur une prétendue naturalité des dits régimes alimentaires pour l'humain.
- Le 6 décembre 2018, sur son site web, elle publie "Véganisme, « régimes sans » et dérives sectaires".
- Le 10 décembre 2018, sur son site web d'illustration, elle annonce son site web animaliste.
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Le 26 décembre 2018, elle publie sur Twitter
un ensemble de messages en rapport avec le végétalisme chez les enfants.
Quand un bébé nourri au lait végétal de consommation courante, dont les parents (véganes ou pas) traitent tous les problèmes de santé avec de l'homéopathie, refusent les suivis et soins médicaux ainsi que la vaccination, décède ; le problème n'est pas le véganisme. Le vrai problème est cette disposition d'esprit qui implique de remettre sa propre vie - et celle des personnes dont on a la charge - entre les mains de croyances, d'informations erronées, de rumeurs, de fakemed [("fausse médecine" en français)] : homéopathie, aromathérapie, fleurs de Bach, radiesthésie.
Une alimentation végétalienne bien menée est viable à tous les âges de la vie. La littérature scientifique est assez fournie et claire à ce sujet : "Véganisme, végétalisme : ce que dit la science". Certains nutriments doivent être l'objet d'une attention toute particulière, notamment la vitamine B12 dont les personnes végéta*iennes ou véganes doivent se soucier car, en l'absence de complémentation, la carence est inévitable. Petit topo : "[fiche] Carence en vitamine B12 : quels sont les symptômes".
Mais certains titres de presse sont, à cet égard, largement trompeurs. Ici, on peut lire "Ils risquent 18 ans de prison pour avoir donné du lait végétal à leur bébé" [7sur7.be, 16 mai 2017]. Or, le problème n'est pas le fait d'avoir "donné du lait végétal" à un bébé, mais le fait que ce lait ne soit pas une préparation infantile, ce qui change tout. L'ANSES [Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail] alerte de façon plus détaillée et plus éclairée au sujet de l'administration de ces laits végétaux de consommation courante aux bébés [cf. "L'Anses pointe les risques liés à l'alimentation des nourrissons avec des boissons autres que le lait maternel et substituts", 14 mars 2013] et réaffirme que : "hors allaitement, seules les préparations pour nourrissons et préparations de suite (lait premier âge et deuxième âge), qu'elles soient formulées à partir de protéines animales ou végétales, permettent de couvrir les besoins du nourrisson."
France-Soir tombe dans le même écueil en attribuant au véganisme le décès d'une enfant dont les parents ont lourdement négligé le suivi médical, via un article au titre anxiogène, alarmiste et pousse-au-clic, notamment : "Les parents imposent un régime vegan au bébé, il souffre de rachitisme et de fractures" [24 décembre 2018]. Tout au long de l'article, on associe véganisme & malnutrition, en reconnaissant toutefois que le végétalisme peut être équilibré ("les médecins continuaient à la nourrir via un régime végétalien, avec cependant de vrais apports nutritionnels"). L'article se termine sur un plus lucide "Sans surprise, la petite fille n'était vacciné (sic) contre aucune maladie, n'avait pas de suivi médical et n'avait même pas de numéro de sécurité sociale" ; montrant de graves négligences sans rapport avec le véganisme.
Ce procédé, qui consiste à associer de façon répétitive véganisme & malnutrition, véganisme & fractures, véganisme & charlatanisme, véganisme & rachitisme, etc. est malhonnête. Confondre "mode de vie" et "choix de certaines personnes pratiquant ce mode de vie" est fallacieux. Sécuriser la santé des personnes qui font le choix d'une alimentation exempte de produits issus de l'exploitation ou de la mise à mort des autres animaux consiste à délivrer des informations factuelles, fiables, rationnelles. En parlant de la viabilité comme des pièges. Ça ne consiste pas à générer du clic, chercher le buzz ou tromper les gens via l'instrumentalisation de drames qui auraient été évités avec un minimum d'éducation scientifique et d'esprit critique. Tout le monde pourrait y gagner. Les êtres humains et les autres animaux. Alors méfions-nous des allégations commerciales trompeuses (non, la spiruline ne contient toujours pas de B12 assimilable pour l'organisme humain), des charlatans, des pseudo-sciences, des conflits d'intérêts. Des théories du complot, aussi. Et dépassionnons le débat.
- Le 29 janvier 2019, sur son site web, elle publie "La corrida mise à mort par l'esprit critique". Il est aussi disponible sur son blog hébergé par Mediapart.
- Le 6 mars 2019, sur son site web, elle publie "Véganes, non véganes : et si on arrêtait d'instrumentaliser les drames ?". Il est aussi disponible sur son blog hébergé par Mediapart.
- Le 29 avril 2019, NONBI Radio publie une chronique de Florence Dellerie nommée "Employé·e·s d'abattoirs, sadisme et psychopathie".
- Le 10 mai 2019, est publié "Puy-en-Velay : le Village Vegane s'installe samedi au jardin Henri-Vinay" par LaCommère43. Le village en question devait se tenir au Puy-en-Velay le jour d'après (c'est-à-dire le samedi 11). Le collectif Animalistes 43 en aurait été l'organisateur. Des exposant·e·s, aussi bien des personnes morales qu'individueles, y aient été convié·e·s. Florence Dellerie en était et sa place était à l'espace artistique en tant qu'illustratrice.
- Le 1er juin 2019, sur son site web, elle publie "Antispécisme et négation des différences entre animaux et humains". Il est aussi disponible sur son blog hébergé par Mediapart.
- Le 12 juin 2019, sur son site web, elle publie "Véganisme, végétalisme : l'Académie Royale de Médecine de Belgique en roue libre". Il est aussi disponible sur son blog hébergé par Mediapart.
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Le 26 juin 2019, elle publie sur Twitter que
Le véganisme ne consiste pas à nourrir les bébés exclusivement avec du jus de soja. Le véganisme n'est pas en cause. Une alimentation omnivore ne consiste pas à nourrir les bébés exclusivement avec du Coca. L'omnivorisme n'est donc pas en cause ici : "Limoges : Deux jeunes enfants nourris au Coca-Cola par leur père, condamné pour maltraitance" [20 Minutes, 24 octobre 2018]. Ce parallèle montre qu'il faut éviter de créer des causalités fallacieuses là où il n'y a que des corrélations. C'est l'irresponsabilité, l'ignorance, les croyances et le dogmatisme qui sont en cause, dans un cas comme dans l'autre.
- Le 12 juillet 2019, elle s'est exprimée dans les estivales de la question animale. Son sujet était le suivant : "La B12 est politique".
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Le 6 août 2019, elle poste
le message suivant sur Twitter :
La vitamine B12 n'est pas un médicament, mais un nutriment. #RigueurScientifique L'aspect "naturel" n'est pas pertinent et constitue un argument fallacieux. Utiliser Twitter et se vêtir sont des pratiques qui ne sont pas naturelles, par exemple. Cela ne dit rien de leur validité.
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Le 9 août 2019, elle poste
le message suivant sur Twitter :
Mettre ainsi en opposition "abattage de proximité" et "viande de synthèse" en les exposant comme seules solutions possibles est un faux dilemme grossier : il est aussi possible de produire d'excellentes protéines végétales.
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Le 9 août 2019, elle poste
un message sur Twitter dans lequel on peut lire :
Un grand nombre de personnes véganes n'ont aucun problème pour dire qu'être végane n'est pas "naturel", et qu'il s'agit d'un progrès moral permis par les avancées scientifiques.
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Le 12 août 2019, elle publie sur Twitter le message suivant :
L'antispécisme n'est pas une
Elle met en lien un message sur Facebook posté le même jour :opposition à l'agriculture
. L'antispécisme est une opposition à une idéologie qui énonce qu'il est juste de traiter les autres animaux comme des ressources et des propriétés. Antispécisme ≠ Agribashing. Au contraire, l'antispécisme repose aussi sur l'idée que nourrir les humains peut se faire sans avoir à considérer les autres animaux comme des ressources dont on pourrait disposer à l'envi.Prenons garde au confusionnisme et aux fausses polarisations : l'antispécisme et le véganisme ne sont pas de "l'agri-bashing". Tout au contraire, l'antispécisme repose actuellement, aussi, sur l'idée d'un système qui reconnaît que nourrir les humains peut se faire sans avoir à considérer les autres animaux comme des ressources dont on pourrait disposer à l'envi.
Il repose donc, aussi, sur la capacité de l'agriculture à produire des aliments végétaux nourrissants : céréales, légumineuses, fruits, légumes, huiles…
C'est simple : le problème, ce n'est pas intrinsèquement l'agriculture. Le problème, ce n'est pas intrinsèquement les agriculteur·rices. Le problème, c'est ce qui nuit aux êtres susceptibles de ressentir une nuisance. C'est tout.
- Le 25 aout 2019, dans le cadre de la Journée Mondiale pour la Fin du Spécisme, elle aurait donné une conférence nommée "Communiquer au sein du mouvement animaliste" et elle aurait été suivie par la présentation du projet M par elle-même mais aussi (ô surprise, M pour Méduses ?) Jihem Doe, Zet de Réplique Éthique et Laura Le Brasseur. L'événement a été relayé par L214 et par Le Parisien Étudiant.
-
Le 27 août 2019, elle a écrit ce qui suit sur Twitter :
Le véganisme est une réaction à un problème d'éthique, et ne s'en cache d'aucune manière. La morale se mêle par ailleurs de tous les sujets. Dire qu'il faut cesser de faire supporter à la collectivité le coût de l'homéopathie est aussi un point de vue moral, par exemple.
Ce qu'elle a fait suivre par :Dire qu'il faut que le véganisme se présente comme un mouvement intrinsèquement moral est un point de vue moral. Dire qu'il ne faut pas faire de morale est aussi un point de vue moral.
- Le 18 septembre 2019, elle fait une conférence, nommée "Auto-défense intellectuelle en territoire animaliste". Elle a eu lieu lors de la 19ème édition de la Veggie Pride Paris.
- Le 27 octobre 2019, est publié "Projet Méduses : « Il faut résister à la tentation du bougisme »" par la revue L'Amorce. C'est un entretien avec Florence Dellerie et d'autres personnes (à savoir Jihem Doe, Laura Le Brasseur et Zet). La personne qui pose les questions est Axelle Playoust-Braure.
- Le 13 novembre 2019, une entrevue audio de Florence Dellerie est publiée par un site web se réclamant du scepticisme scientifique et dont ce serait l'épisode 452. Celle-ci a été menée par Jérémy Royaux.
- Le 26 novembre 2019, sur son site web, elle a publié "100 voix pour les sans voix", qui est un plaidoyer commun auquel elle aurait participé avec sa voix.
- "Mes vœux pour 2020" est un article qu'elle a publié sur son site web et elle a fait ça dans les temps (le 1er janvier donc).
- Le 16 février 2020, sur son site web, elle a publié "Quand la nutrition cache l'exploitation". Il est aussi disponible sur son blog Mediapart.
- Le 25 février 2020, sur site web, elle a publié "Ministère de l'Agriculture : des fake news en béton". Il est aussi disponible sur son blog Mediapart.
- Suite au confinement lié au SRAS-CoV-2 (coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère), elle a publié un court article nommé "Confinement & vitamine B12", et ce le 27 mars 2020 sur son site web,
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Le 3 avril 2020, elle a publié ce qui suit sur Twitter :
Disons que le véganisme est l'application d'un principe le plus souvent politique, mais qu'il reste un mode de vie, dans le sens où il peut être suivi sous la contrainte, sans politisation (très jeunes enfants véganes par exemple), alors que l'antispécisme est intrinsèquement politique.
- Le 4 avril 2020, est publié un texte de Florence nommé "« Vaccine tes mioches » vs « arrête la viande »" par la revue L'Amorce.
- Le 15 avril 2020, est publié "Pourquoi les végans énervent-ils tout le monde ?". C'est le 86ème direct vidéo de La Tronche en Biais. Florence Dellerie y est l'invitée. La vidéo est publiée sur Google Youtube.
- Le 8 mars 2020, est publié "Véganisme, guacamole et ultra-transformation" NONBI-Radio. En mettant en route l'audio, ce qui nécessite JavaScript, on peut voir dans le lecteur intégré que la personne est bien Florence Dellerie.
- Le 4 avril 2020, est publié son article "“Vaccine tes mioches” vs “arrête la viande”, distinguer la bonne injonction de la mauvaise" chez la revue l'Amorce.
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Le 9 avril 2020, elle a publié ce qui suit sur Twitter :
Beaucoup d'éléments sont utilisés dans le but de décrédibiliser le mouvement, et certains de ces éléments proviennent en effet de certaines personnes elles-mêmes véganes. La volonté de bien faire ou la sincérité ne sont pas intrinsèquement des facteurs d'efficacité.
- Le 26 mai 2020, elle aurait fait une conférence intitulée "Se débarasser du concept d'alimentation naturelle". Celle-ci a été mise sur YouTube de Google par PEA (Pour l'Égalité Animale) et Florence Dellerie n'a eu aucun problème à relayer cela via Twitter (alors que c'est clairement promouvoir entre autres le non-respect de la vie privée et le logiciel privateur, ainsi qu'écologiquement le pire moyen de communication à distance, alors que l'audio aurait probablement pu suffire et qu'une version écrite aurait pu être proposée).
- Le 27 mai 2020, est publié "Se débarrasser du concept d'«alimentation naturelle»" par Lili Gondawa pour Vegactu.
- Le 1er septembre 2020, est publiée la vidéo "Webinaires Antispécistes. Se débarrasser du concept d'alimentation naturelle. Florence Dellerie" par Vegan Option Canada sur sa chaine chez l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée YouTube du Big Brother capitaliste Google.
- id="elevage-education-analogie"> Le 13 novembre 2020, elle publie sur son blog "« L'élevage est une éducation » : retour sur une analogie douteuse". C'est une réaction écrite à une intervention du 5 novembre de Jocelyne Porcher chez radio france dans le cadre du podcast "matières à penser".
- Le 18 novembre 2020, est publié "Connaissez-vous les éditrices de L'Amorce ?" chez la dite revue. Pour les questions, c'est Martin Gibert. Les questionné·e·s, les éditrices et éditeurs, sont alors Florence Dellerie, Alexia Renard, Axelle Playoust-Braure, Élise Desaulniers, François Jaquet, Joséphine G, Martin Gibert, Thomas Lepeltier, Valéry Giroux, Yves Bonnardel.
- Le 2 janvier 2021, elle publie sur son blog "Mes vœux pour 2021".
- Le 7 mars 2021, est publié Les mythes de "l'alimentation naturelle" - Florence Dellerie par Unipoly sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée YouTube du Big Brother capitaliste Google.
- Le 16 mars 2021, est publié Véganisme et pensée critique avec Florence Dellerie" par Nicolas Marty pour ACTA Gironde. Il renvoie vers 3 vidéos chez Google YouTube : Véganisme et pensée critique - Florence Dellerie, Université Populaire de Bordeaux, 12 mars 2021 ; "La B12 est politique" - conférence de Florence Dellerie (13/03/2021), Acta Gironde, 15 mars 2021 ; L'auto-défense intellectuelle en territoire animaliste" - Florence Dellerie (13/03/2021), Acta Gironde, 15 mars 2021.
- Le 23 mars 2021, est publié "LE FUTUR SERA-T-IL VÉGANE ? (Florence Dellerie) Horizon #4" par l'utilisateur-utilisé youtubien Demos Kratos. Le 31 mars de la même année est publié un "Best Of".
- Le 15 avril 2021, est publié "Florence Dellerie : « il est essentiel de s'éduquer à la pensée critique »" par Amandine Zirah pour Savoir Animal.
- Le 9 mai 2021, est publié son article "Futés à manger du foin - À propos de Sébastien Moro et Layla Benabid, Les Cerveaux de la Ferme (2021)" sur L'Amorce.
- Le 30 juin 2021, est publié, puis mis à jour le 5 juillet, "INTERVIEW. Antispécisme : « L'idée n'est pas de dire qu'un ver de terre = une poule = un être humain »" par Sophie Renassia pour POSITIVR. Dans la catégorie article, il a reçu la seconde place du prix de l'animalisme francophone.
- Le 17 juillet 2021, elle annonce sur sur le réseau capitalo-privateur Twitter qu'elle donnera une conférence ayant pour ambition de proposer un tableau global de l'exploitation animale. Celle-ci a lieu le 10 aout 2021 et se nomme "Le tableau global de l'exploitation animale : combien d'animaux sont-ils concernés et qu'endurent-ils ?". Elle est réalisée en France dans la Marne à la maison familiale rurale de Gionges lors des estivales de la question animale. L'événement est relayé chez le Big Brother capitaliste Facebook et son enregistrement audio-visuel est distribué via le Big Brother capitaliste Google YouTube. Certains auraient bien aimé que ça prenne en compte le tableau global du logiciel privateur, de l'ultra-centralisation ordinatique, et des eaux glacés du capitalisme.
- Lors des estivales de la question animale, le 17 aout 2021, elle donne une conférence nommée "Communiquer pour les sentients : crédibilité, visibilité, efficience et attractivité, outils de lutte contre la souffrance". L'événement est relayé chez le Big Brother capitaliste Facebook et son enregistrement audio-visuel est distribué via le Big Brother capitaliste Google YouTube.
- Le 28 aout 2021 a été le jour de cette année là pour la Journée Mondiale pour la Fin du Spécisme. Le 29 aout 2021, elle a partagé via la plateforme web centralisée et privatrice Twitter la photographie qu'elle faite pour l'occasion. Sur le même déchet ordinatique, 2 jours plus tard, elle a posté un nouveau message à propos de la JMFS.
- Le 15 octobre 2021, est publié son article "Je te connais donc je te tue" dans le numéro 5 de Savoir Animal. Elle en a reproduit le début sur site web. Dans la catégorie article, il a reçu la première place du prix de l'animalisme francophone.
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Le 26 octobre 2021, aurait été dit
Sur la question de la chasse, ma boussole, c'est la préservation de la biodiversité. Quand des espèces sont directement menacées par un type de chasse, je mets un quota zéro, j'empêche la chasse.
par Barbara Pompili sur France Inter. Florence Dellerie y réagit le même jour sur Twitter :"Traquer, blesser et tuer des individus sentients n'est pas un problème s'ils sont nombreux". Sacrée boussole, en effet. #TraduisonsLes
- Le 31 octobre 2021, est publié "Portrait : Florence Dellerie, éthique animale et esprit critique" par Christine Lamiable pour Causette.
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Le 2 février 2022, sur la plateforme privatrice et centralisée Twitter,
dans un message elle y écrit ce qui suit :
Je suis végane, et le vis comme une contrainte nécessaire (et mineure), exactement comme le fait de se faire vacciner. C'est-à-dire que je préfère m'imposer cette contrainte, même si elle n'est pas imposée par la loi, pour nuire le moins possible à autrui.
- Le 14 février 2022, est publié "Sommes-nous restés des animaux ? 3 experts nous répondent" par Nina Le Clerre pour NEON magazine. Parmi les expert·e·s, il y a Florence Dellerie, Thierry Lodé et Étienne Bimbenet.
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Le 15 février 2022, sur la plateforme privatrice et centralisée Twitter,
elle répond à une pro-élevage par :
Si vous considérez que forcer la reproduction d'individus sentients, permettre leur abattage puis la consommation de leur corps n'est pas de la maltraitance, comment expliquez-vous que vous ne toléreriez jamais (j'espère) de tels traitements s'ils étaient imposés aux humains ?
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Le 16 février 2022, sur la plateforme privatrice et centralisée Twitter,
elle y fait publier ce qui suit :
Je vois souvent des twittos (que j'apprécie par ailleurs) ne parler des autres animaux que lorsqu'il est question de critiquer négativement les initiatives qui tentent de réduire leurs souffrances. Je dois dire que ça me fend le cœur. Par pitié, examinons nos priorités.
- Pour le 20 février 2022, est prévue une discussion entre Florence Dellerie et Orlando H. Benta par les "Jeunes Ecologistes Francilien·ne·s" et "Campus animaliste" pour parler des rapports entre écologie et anti-spécisme. Elle a été rendue disponible via Internet, avec pour titre "Conférence : Antispécisme et écologie, des luttes communes ?", par Le Média sur PeerTube (donc sous forme vidéo, donc ultra-polluant).
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Le 24 février 2022, est publié
"Dans une nouvelle vidéo, l'association L214 dénonce "le massacre" de la pêche au chalut"
par Alexis Gotthold
pour La Presse de la Manche.
Il y a un encart nommé "Le monde de la pêche s'émeut".
On peut entre autres y lire ça :
Il ne faut pas faire d'amalgame entre la pêche en mer et les abattoirs.
;La question de la sensibilité des poissons reste, pour lui, posée. « Il existe[rait] des controverses sur le sujet. Dans ce cas, on peut aussi parler de la souffrance végétale. […] »
. Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée Twitter, Florence Dellerie fait publier le message suivant :S'il vous plaît @LaPresseManche pour parler de ce sujet [et pourquoi de celui-ci en particulier ?], interrogez des scientifiques (éthologues, biologistes…), pas les acteurs des filières dont le revenu dépend de l'exploitation des individus dont il est question. #FakeNews
C'est bien sûr ce qu'il faudrait faire, mais est-ce que son exhortation a le moindre intérêt ? Pourquoi les médias dominants (et ils ne sont pas les seuls) racontent à foison n'importe quoi ? Qu'est-ce qui les pousse à agir ainsi ? Plutôt qu'un appel (vain) à la morale / à la déontologie journalistique, ne faudrait t'il pas se plonger sur les conditions de production de la pseudo-information ? Et après une analyse de ça, qui n'a pas besoin d'être un épais volume (si ça intéresse, on propose par exemple de lire Sur la télévision + L'emprise du journalisme par Pierre Bourdieu aux éditions Raisons d'Agir en 1996, et, pour celleux prêt·e·s à du bien plus long, La question climatique : Genèse et dépolitisation d'un problème public par Jean-Baptiste Comby aux éditions Raisons d'Agir en 2015), ne vaudrait t'il pas mieux se pencher et agir sur des moyens de changer les conditions de la production et affronter les acteurs contre le changement désiré, avec pourquoi pas une stratégie à cette fin, ainsi qu'évidemment un horizon / des propositions (à ce sujet on invite par exemple à lire les propositions d'Acrimed, et Projet pour une presse libre / Soustraire les médias à l'emprise de l'argent et de l'Etat en créant un service mutualisé, Pierre Rimbert, Le Monde diplomatique, décembre 2014), plutôt qu'un appel idéaliste sans base matérielle (et qui fait donc fi des conditions matérielles actuelles) ? En effet, quand le but est avant tout le profit (direct ou indirect par voie politique), que le moyen visé pour celui-ci est la publicité mise sur un maximum d'articles, que cela est légal ou toléré par la force public et qu'il y a pour le moment un public pour ça et/ou de gracieuses subventions (publiques ou privée) qui rendent permettent à la chose de persévérer, en quoi un appel à la science et à l'information vraie a t'il le moindre intérêt s'il n'est pas articulé avec une attaque ou un montage en cours d'attaque contre ce qui produit la situation (ici la production pseudo-journalistique et non l'exploitation des poissons) ? L'éducation et le soin publiques baclés, les fausses informations, etc., ne sont en effet pas le fruit d'un manque de moral ou d'éclairage par une avant-garde intellectuelle, mais en premier lieu (dont la correction est nécessaire mais pas pour autant suffisante) sont le fruit des conditions matérielles de production, qui sont le résultat d'une action politique socio-historique et non d'une nécessité naturelle, donc il est possible d'agir dessus. Et pour celleux qui croiraient à la force intrinsèque de l'idée vraie (pour l'exprimer avec Pierre Bourdieu), rendez-vous compte que c'est de la connerie, carla connaissance vraie du bien et du mal ne saurait réprimer aucun affect en tant qu'elle est une connaissance vraie mais seulement en tant qu'elle est considérée comme un affect
(Baruch Spinoza, Éthique, 4ème partie, proposition 14). -
Le 28 février 2022, sur la plateforme centralisée et privatrice Twitter,
elle affirme ce qui suit :
En ce jour de publication du nouveau rapport du GIEC, je propose d'arrêter de dire que le dérèglement climatique est "une menace pour l'humanité et la planète", et d'affirmer, enfin, qu'il est une menace pour tous les êtres sentients. En 2022, il n'est plus possible de passer sous silence l'existence des milliards d'individus non humains qui subissent depuis longtemps les effets des modifications brutales de leur milieux de vie ; effets qui s'amplifient avec le réchauffement global. En matière de risques existentiels, l'absence de considération des intérêts des populations les plus vulnérables, ainsi que l'anthropocentrisme, font partie du problème.
- Le 15 mars 2022 serait prévu qu'elle fasse sa conférence "Se débarrasser du concept d'alimentation naturelle" à l'Université Rennes 2 à l'initiative de Sentience Rennes.
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Le 24 mars 2022, est publié
"Présidentielle : quand les gilets jaunes et la crise sanitaire s'invitent !"
par Le Média
sur PeerTube
(et Google YouTube).
À la fin de la 9ème minute,
commence la
minute citoyenne
, qui dure un peu plus de 3 minutes. Elle est faite par Florence Dellerie. Elle y parle d'anti-spécisme et d'écologie. Sa conclusion est qu'il faudrait promouvoir un écologisme sentio-centré plutôt qu'un écologisme anthropo-centré - Le 15 mai 2022, est publié "Entretien avec Florence Dellerie sur la vitamine B12" par Tofu Critique sur l'ordinato-plateforme centralisée et privatrice YouTube détenue par l'entreprise capitaliste anti-confidentialité Google. Ça dure une heure et le son suffit.
- "ABCDVeg-Emission du 23 mai 2022 : Florence Dellerie / prix Maya 2022" est publié par Radio Campus Tours.
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Le 21 juin 2022, elle s'est exprimée sur la vidéo
"La meilleure raison de manger vos cerveaux – Une expérience de pensée gastronomique"
de Monsieur Phi / Thibaut Giraud.
Le moins qu'on puisse dire est qu'elle a beaucoup aimé
et semble ne pas en être critique
(malgré un clair centrage, confinant à l'exclusif,
sur l'alimentation, alors que l'anti-spécisme est général,
ce qui est certes
concrètement quantitativement le plus important
mais est problématique qualitativement,
même s'il faut évidemment prendre en compte la forme voulue
qui est fort propice à une introduction,
mais ça n'empêche pas pour autant de noter
ce biais tout de même majeur).
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Sur Google YouTube :
Excellente vidéo, implacable. La fiction rappelle tout de suite le très bon roman "Défaite des maîtres et possesseurs" de Vincent Message. Merci et bon courage pour les commentaires !
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Sur Musk Twitter :
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Il y a quelques temps, j'évoquais "Défaite des maîtres & possesseurs", de V. Message, dans lequel les humains sont dominés par des êtres "supérieurs". Il est question de la même "fiction" dans cette brillante vidéo de @MonsieurPhi, que je vous recommande à point !
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Question de Florence :
La vidéo est-elle inspirée du roman ["Défaite des maîtres & possesseurs", de Vincent Message] ?
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Réponse de MonsieurPhi :
Non pas du tout, j'avais juste en tête l'expérience de pensée classique et j'ai un peu développé les choses pour que ce soit plus cohérent et amusant, et que ça résonne avec un maximum de points d'un argumentaire spéciste.
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Réponse de Florence :
Eh bien quoi qu'il en soit, c'est une réussite. L'axe est très bon et la réalisation est top. Bravo !
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Question de Florence :
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Sur Google YouTube :
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Le 26 juillet 2022, sur la capitalo-ordinato-plateforme centralisée et privatrice Twitter, elle énonce que :
Avoir en tête les rapports de pouvoir et enjeux colossaux liés au climat ; et se dire que l'opposition aux actions climaticides (et à l'inaction climatique) est constituée de gens qui se réunissent pour faire des prières et de la méditation, c'est source de désespoir.
On peut tout à fait appliquer ça au mal mental que peut produire en nous le meurtre gratuit, l'exploitation et la cruauté, envers les animaux non-humains, ainsi que les dégâts sur eux de l'écocide anthropique (dont le changement climatique n'est qu'un des aspects, puisqu'il y a aussi l'activité minière destructrice qui est entre autres dénoncée par Aurore Stéphant de SystExt, la destruction des sols par certaines pratiques agricoles, la pollution chimique qui n'est aucunement que plastique, l'acidification des océans, etc.). En réponse à une personne, le même jour elle rajoute que :Les dangers sont grands : perte d'esprit critique, dérives sectaires, refus des données de la science…
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Le 5 aout 2022, elle fait une critique de l'article
"Tout savoir sur la vitamine B12 : rôle, sources, bienfaits, compléments",
publié le 5 aout 2022
par Femina.
Celle-ci est publiée en plein de petits messages sur l'ordinato-plateforme centralisée et privatrice Twitter.
Bonjour Femina, vous publiez aujourd'hui cet article dédié à la vitamine B12. Il est plutôt bon, mais il contient malheureusement quelques erreurs et idées reçues susceptibles de mettre en danger votre lectorat.
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Vous écrivez :
Les produits les plus riches sont les abats d'animaux (foie, rognons, etc.), la viande, le fromage, le poisson, les œufs de volaille
.- Or, les œufs d'oiseaux ne sont pas du tout une source viable de vitamine B12 (cf. ses mémos sur la B12 sur son site web).
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On précisera aussi,
concernant la mention un peu vague
du
fromage
, que les fromages fabriqués à partir de lait maternel de chèvre sont également de très mauvaises sources de vitamine B12 (cf. "Position de l'ONAV relative à la couverture des besoins en vitamine B12 chez les personnes ayant une alimentation flexitarienne, végétarienne et végane" du 5 octobre 2020 par l'observatoire national de l'alimentation végétale).
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Vous écrivez :
Si vous êtes vegan, les seules sources alimentaires de vitamine B12 sont les algues comestibles. L'algue nori, la laitue de mer ou la dulse représentent une bonne alternative.
Non. Les algues ne sont pas une source viable de vitamine B12 : cf. sa fiche "Mauvaises sources de B12". -
Puis vous écrivez :
Néanmoins, l'alimentation vegan nécessite une supplémentation en vitamine B12 sur l'avis d'un(e) spécialiste.
Tout cela est confus : est-ce qu'il faut manger des algues alors, ou se complémenter ? Il faut se complémenter, vous l'aurez compris. Par ailleurs, pas besoin de l'avis d'un·e spécialiste pour se complémenter en vitamine B12 : on peut se complémenter en autonomie dès qu'on végétalise son alimentation. D'autant plus que l'excès d'apport en vitamine B12 n'a aucune conséquence néfaste : cf. sa fiche "Excès de vitamine B12". Ce que vous écrivez d'ailleurs ensuite :La vitamine B12 est hydrosoluble, c'est-à-dire qu'elle se dissout dans l'eau. Ainsi, le système urinaire élimine facilement l'excès de cyanocobalamine. Le risque de surdosage est donc quasiment nul.
Note sur ce dernier point : les compléments alimentaires de vitamine B12 peuvent parfois contenir, en plus de la cobalamine qui est inoffensive, des excipients ou d'autres nutriments non adaptés à votre situation (allergie…). Dans ce cas, demandez un avis à votre médecin.
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Vous écrivez :
-
Puis vous écrivez :
Ce n'est pas parce qu'une forte dose de vitamine B12 ne nuit pas à la santé qu'il faut en consommer à tout bout de champs. De plus, cette mauvaise habitude pourrait causer un déséquilibre du système urinaire sur le long terme, menant à une fatigue inutile des reins.
Là, on aimerait bien une source pour cette affirmation qui contredit le consensus scientifique sur la question et peut mener à une dangereuse réticence à se complémenter.
Voilà pour les quelques points de cet article (plutôt bon par ailleurs) pouvant à mon sens présenter un risque pour les personnes. Journalistes, un bon réflexe quand on parle de vitamine B12 au regard de l'alimentation : solliciter le conseil scientifique de l'ONAV (l'observatoire national de l'alimentation végétale) ! Et pour aller plus loin sur le sujet de la vitamine B12 et trouver du matériel de vulgarisation (dont les fiches et mémo postés plus haut), tout est disponible et sourcé sur mon site web.
Merci en tout cas de parler de ce sujet important, à l'heure où de plus en plus de personnes végétalisent leur alimentation, conformément aux recommandations les plus récentes.
-
Vous écrivez :
- Le 5 aout 2022, sur l'aspect environnemental du soja dans le cadre du végétalisme, elle recommande "Soja, Véganisme et Déforestation" (une réponse au Raptort et à Pas vegan). C'est une vidéo, un moyen de communication fort peu écologique. Elle est datée du 27 novembre 2019 et a été publiée par la chaine L'Effet Chimpanzé de Galaad Lebretron sur l'ordinato-plateforme centralisée et privatrice YouTube du Big Brother capitaliste Google.
-
Le 9 aout 2022, est publié
"Faut-il arrêter d'avoir des animaux de compagnie ?"
pour Le Drenche
de Ouest-France.
Dans le
le débat des experts
, Florence Dellerie y défend le contre (et pour le pour c'est Laurence Paoli). Le 10 aout 2022, sur le fil Twitter de la veille qu'elle a dédié à cette intervention médiatique, elle relaie la pétition "Pour une interdiction de la vente en animalerie de TOUS les animaux" de 30 millions d'amis et affirme qu'elle y adhère pleinement. -
Le 11 aout 2022, est publié
sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée Twitter,
un nano-message à propos des zoonimaux lors des incendies
par Sandrine Rousseau
(
Dans la lutte contre les incendies, on oublie souvent les animaux, la faune sauvage, qui devraient faire l'objet d'un plan de sauvetage.
). Le même jour, Serge Zaka propose de parler delourd bilan écologique
. Toujours le 11 aout 2022, Florence Dellerie rétorque queLes autres animaux sentients sont des individus et non une masse indéterminée. Les qualificatifs utilisés pour les désigner ont un impact direct sur la considération morale et politique qu'on leur porte et c'est un sujet plus complexe qu'on le pense avec nos biais spécistes.
-
Le 23 aout 2022, le ministre de l'agriculture
de la république bourgeoise de France,
Marc Fesneau,
a balayé l'idée de consommer moins de viande si elle provient du pays
sur franceinfo.
Le lendemain, le 24 aout 2022,
sur l'ordinato-plateforme centralisée et privatrice Twitter,
Florence Dellerie a rétorqué :
Ces propos sont hors-sol. Les données scientifiques sont sans aucune ambiguïté : peu importe d'où provient la chair des animaux exploités pour la consommation humaine, si l'on veut s'en sortir il faut végétaliser massivement l'alimentation.
De plus, elle a joint en image son poster "Régimes alimentaires et GES [gaz à effet de serre] – Que dit le GIEC ?" -
Le 28 aout 2022, est déclare :
On ne parle quasiment jamais de Ruth Harrison, pourtant une grande figure de la défense des intérêts des animaux exploités en élevage.
sur l'ordinato-plateforme centralisée et privatrice Twitter. -
Le 31 aout 2022 vers 14h30, elle affirme :
Préconiser de consommer des produits issus de l'exploitation de bovins (même d'origine France) dans un thread [c'est-à-dire un fil] sur le climat est plutôt… étonnant : la littérature montre que cette exploitation est la pire qui soit d'un point de vue environnemental, notamment en terme d'émission de GES [gaz à effet de serre].
en réponse à Serge Zaka sur l'ordinato-plateforme centralisée et privatrice Twitter. Sauf que dans la conclusion de son fil, il préconise deréduire par 3 notre consommation de viande
et précise quec'est à placer dans un contexte polyculture-élevage
. Or la littérature se penche à priori généralement sur le sujet à mode de production constant, ce qu'il ne fait là aucunement, puisque la polyculture-élevage est bien minoritaire dans la production carnée au moment où il est écrit. D'ailleurs, il ne pourrait en être autrement, puisque ce mode de production agriculturel ne permettrait probablement pas de fournir une telle quantité d'aliments zoonimaux, ce qui va pour le coup bien avec sa réduction par 3. Néanmoins il nous faut aussi mentionner un autre fil, cette fois par Romain Espinosa, qui part pour de la prémisse suivante :Quand on dit par exemple que la grande partie de ce que mange les animaux n'est pas comestible pour les humains… Certes, mais est-ce qu'on aurait pas pu cultiver autre chose à la place qui serait justement comestible ?
, or d'après lui (s'appuyant sur le papier "Assessing the efficiency of changes in land use for mitigating climate change" par Timothy D. Searchinger, Stefan Wirsenius, Tim Beringer et Patrice Dumas, publié par Nature)Quand on regarde le coût d'opportunité en carbone pour les alimentations, on s'aperçoit que c'est très important, et parfois bien plus grand que les émissions directes.
-
Le 31 aout 2022 vers 15h30, elle énonce :
Ça me paraît évident, mais… Si on ne compare jamais le taux de protéines de 100g de chair bovine avec le taux de protéines de 100g de chair humaine, c'est parce que – qu'on le veuille ou non – quand il est question d'alimentation, on n'évacue JAMAIS les questions d'éthique.
sur l'ordinato-plateforme centralisée et privatrice Twitter. -
Le 25 septembre 2022, est publié
"Nous sommes spécistes. Justifions-le."
par Monsieur Phi / Thibaut Giraud
sur l'ordinato-plateforme centralisée et privatrice
YouTube
du Big Brother capitaliste
Google.
Le 5 octobre 2022, Florence Dellerie déclare
à mon sens [c'est] l'un des meilleurs contenus de vulgarisation sur le sujet
sur l'ordinato-plateforme centralisée et privatrice Twitter. Pourtant on peut considérer que la focale faite sur la viande a de quoi poser problème, car elle cadre l'anti-spécisme d'une manière particulière et que cela peut s'avérer problématique pour la suite (même si ça peut sembler tout à fait ok comme porte d'entrée au sujet, comme bout pris pour la vulgarisation). - Le 1er octobre 2022, elle publie "Déclaration de Montréal : une étape historique pour les autres animaux" sur son blogue chez Mediapart.
- Sur l'ordinato-plateforme centralisée et privatrice Twitter, le 4 octobre 2022, elle se félicite de la déclaration de Montréal sur l'exploitation animale, qu'elle qualifie le lendemain au même endroit d'historique et le 14 octobre elle se félicite qu'elle ait 100 signataires de plus. On peut noter que Gary Francione ne l'a lui pas signé.
-
Le 13 octobre 2022,
Brigitte Gothière,
co-fondatrice et alors membre encore active
de l'association L214
qui est néo-welfariste
dans la catégorisation du théoricien militant
Gary Francione,
se félicite (à raison sur le principe)
qu'un amendement anti-lanceur·euse·s d'alerte
ait été rejeté par l'Assemblée Nationale
de la 5ème république bourgeoise de France
et elle a fait cela
sur l'ordinato-plateforme capitaliste géante Twitter.
Le lendemain, au même endroit, Florence Dellerie y réagit
par
Une excellente nouvelle pour L214, pour le grand public mieux informé grâce à vos enquêtes ; et pour les animaux [non-humains], exploités et abattus à l'abri des regards. Merci pour votre travail d'utilité publique. Il va falloir rester en vigilance.
C'est un commentaire nettement positif. Pourtant les enquêtes ne révèlent évidemment pas que les animaux non-humains sont exploités et tués, ça tout le monde le sait à part de jeunes enfants, mais elles mettent en lumière des pratiques illégales vis-à-vis du droit et/ou jugées au-delà du raisonnable au sein de l'usage des animaux non-humains. Elles inclinent donc à faire penser que le problème ne serait pas l'usage des animaux non-humains, mais que ce serait seulement certaines pratiques au sein de l'usage. À travers elles, les gens ne sont de fait pas invités à penser qu'exploiter et tuer des êtres sentients est un problème si c'est fait en l'absence de nécessité (et clairement ni le goût ni la mode ne relèvent par exemple de la nécessité) et ce peu importe les modalités concrètes de l'exploitation et de la mise à mort, et même que c'est en fait tout à fait acceptable puisque ce qui est dénoncé est au sein de l'usage des animaux non-humains. Ces enquêtes contribuent donc à la perpétuation de l'idée qu'il serait normal d'exploiter et tuer des animaux non-humains en l'absence de nécessité si c'est fait dans des conditions qui seraient bonnes au lieu de combattre ce paradigme, ce qui est fait d'une manière d'autant plus efficace que les gens assimilent couramment L214 comme une organisation dure au sein en France du zoonimalisme organisé et regroupant (il est vrai) des véganistes. Ce soutien clair de la part de Florence Dellerie est informatif sur son positionnement, d'autant plus qu'elle a connaissance de Gary Francione qui a vivement critiqué ça et donc elle est probablement au courant de sa critique. - Le 16 octobre 2022, elle publie une série de messages sur zététisme et spécisme sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée Twitter.
-
Le 19 octobre 2022, elle déclare
Parce que je trouve IMPENSABLE qu'en 2022 on transperce des herbivores avec des épées et des poignards pour un "spectacle", je rejoins le collectif @Pourlabolition & soutiens la proposition de loi qui sera débattue à l'Assemblée nationale le 24 novembre.
sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée Twitter. -
Puisque la corrida
est à priori tendanciellement en train de disparaitre,
Gabriel Attal
a défendu qu'il n'est pas forcément pertinent de légiférer.
C'était le 14 novembre 2022
sur LCI.
Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Twitter,
Florence Dellerie a commenté ainsi :
On parle d'infliger des sévices graves et de mettre à mort des herbivores pour un spectacle. Considérer qu'on peut "attendre que la pratique s'éteigne d'elle-même" alors qu'une PPL [proposition de loi] est lancée, c'est cautionner. Ce manque de courage politique est ahurissant.
-
Le 15 novembre 2022, est publié
"Le gouvernement s'opposera à la proposition de loi interdisant la corrida"
par Dominique Albertini
pour le journal Libération.
Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Twitter,
elle commente de la sorte :
Cette frilosité face à un spectacle déjà interdit sur 99 % du territoire français, condamné par une majorité de la population, qui consiste à blesser et mettre à mort des herbivores en public… En 2022. Quelle honte, mais quelle honte.
-
Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Twitter,
en réaction à la proposition de loi
portée par Aymeric Caron
visant à l'abolition de la corrida
au sein du territoire de la république bourgeoise de France,
elle s'exprime le 16 novembre 2022.
En 2013, quand j'ai commencé à examiner sérieusement le rapport qu'on entretient avec les autres animaux, je me suis dit :
La tâche est vertigineuse mais ça bouge. De mon vivant, j'assisterai au moins à l'abolition de la corrida en France.
J'en doute de plus en plus.J'en doute non seulement quand je vois l'état du débat politique, qui repose entièrement sur des arguments inconsistants et exécrables dont la plupart sont de basiques appels à la tradition, mais aussi quand je vois qu'encore une fois sur cette question, les personnes qui défendent habituellement les intérêts des autres animaux sont presque seules au monde. Seules au monde car entourées d'autres personnes "progressistes" qui n'évoquent quasiment jamais ni les structures de domination à l'œuvre – je veux dire : on parle d'un spectacle de divertissement qui consiste à coincer un individu dans un enclos pour lui enfoncer différentes lames dans le corps jusqu'à ce que mort s'en suive – ni le problème démocratique qui consiste à conserver à tout prix des pratiques source de souffrances terribles sous la pression de quelques entités représentant des intérêts privés alors qu'une majeure partie de la population les condamne.
Pratiques que le code pénal qualifie par ailleurs de
sévices graves et d'actes de cruauté
(l'article 521-1), normalement punies de 5 ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende… sauf dans une poignée de départements où par miracle, apparemment, une "tradition locale ininterrompue" suffit à balayer la qualification initiale. P.S. : Les sceptiques, vous avez vu ? Un appel à la tradition dans la loi ! Cela mérite qu'on en parle, non ?Ce manque de courage politique, additionné au cadre spéciste qui induit qu'il est jugé acceptable de ne pas parler de ce sujet – de nier même qu'il s'agisse d'un sujet – on le retrouve chez les député·e·s qui promeuvent le statu quo bien sûr, mais il faut l'admettre : il est aussi massif et systémique chez beaucoup de personnes "progressistes" qui embrassent toutes les luttes pour la justice sauf celle qui consiste à éviter de broyer, poignarder et égorger autrui pour rien de nécessaire s'il ne s'agit pas d'Homo sapiens, acceptant ainsi un suprémacisme millénaire si massif qu'il est devenu un impensé monumental aussi chez les personnes qui prétendent défendre égalité et liberté, qui reconnaissent pourtant sans peine qu'"être neutre en situation d'"oppression, c'est être du côté de l'oppresseur".
Avec quelles justifications ? C'est tout le problème. La stratégie ici, c'est justement de ne pas en parler. Parce que c'est autorisé (personne ne se fait allumer pour ne jamais parler du spécisme et ses milliers de milliards de victimes) ; et surtout parce qu'on échoue à justifier moralement le spécisme, donc on préfère éviter le débat. Sur ce point, je recommande cette vidéo de Monsieur Phi / Thibaut Giraud, sans doute l'un des meilleurs contenus de vulgarisation sur la question : "Nous sommes spécistes. Justifions-le." (25 septembre 2022, avec Philoxime).
Voir tout ce petit monde, Renaissance main dans la main avec le RN [Rassemblement National, anciennement Front National], main dans la main avec cette gauche qui n'évoque les autres animaux qu'une fois dans l'année pour condamner (à raison) la dernière sortie raciste de Brigitte Bardot, me désespère. Par ailleurs, penser que tolérer ces pratiques n'a aucune conséquence sur l'acceptation et la passivité collective face aux souffrances infligées à tous les individus qu'on considère comme inférieurs, "non humains" ou "moins humains" que les autres, est naïf. La littérature scientifique regorge d'études qui montrent que les processus d'infériorisation des autres animaux sont un terrain favorable à l'animalisation de certains groupes humains et à la tolérance vis-à-vis de la domination exercée sur ces groupes. Écoutez Kaoutar Harchi en parler dans Comme un poisson dans l'eau (8 novembre 2022), vraiment, c'est très instructif.
Tout ça pour dire : n'ayez pas peur d'élargir votre cercle de considération morale aux individus les plus vulnérables. N'ayez pas peur d'en parler. N'ayez pas peur de laisser tomber les doubles standards.
Ce serait déjà nécessaire s'il ne s'agissait que des quelques taureaux concernés, mais cela va plus loin. La corrida concerne aussi des chevaux (je préfère ne pas mettre d'image pour expliciter ce point). La corrida concerne aussi l'ensemble des autres animaux parce que son existence même exerce une influence sur les représentations collectives qu'on se fait d'eux, avec les conséquences qu'on connaît. La corrida concerne aussi les enfants assis dans les gradins. La corrida concerne aussi notre rapport à autrui tout entier. Merci à celles et ceux qui ne s'en foutent pas.
-
Le 23 novembre 2022,
sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Twitter,
relaie
Nous, peuple du toro, sommes convaincus que le taureau ne souffre pas pendant la corrida
, déclare le matador Julien Lescarret.Climat, santé, neurosciences, même combat : on se retrouve encore sur les plateaux TV à mettre face à face le consensus scientifique & une opinion aberrante justifiée par des intérêts personnels. Comme si ces positions étaient équivalentes. Quel échec pour l'information.
- Le 27 novembre 2022, est publié son article "Le Projet Méduses lance la Quinzaine de la Sentience" par Savoir Animal.
-
Le 18 décembre 2022, est fait publier
"De toutes les douleurs – Plongée au coeur du souffrantisme"
par le projet Méduses
sur l'ordinato-plateforme centralisée et privatrice
YouTube
du Big Brother capitaliste
Google.
Florence Dellerie y participe
en tant que voix off et actrice de second plan,
mais aussi en tant qu'assistante de production
et pour les accessoires
(pour lesquels la fin indique
merci d'avoir renié toutes tes valeurs de graphiste pour l'identité visuelle de primum nocere
). - Le 14 février 2023, est publié l'entretien audio "Spécisme : l'exploitation ignorée ? (CROSSOVER avec Penser les Luttes)" sur l'ordinato-plateforme centralisée et privatrice YouTube du Big Brother capitaliste Google et d'autres ordinato-plateformes. Ce contenu a été co-produit par Comme un poisson dans l'eau et Radio Parleur. On y retrouve Florence Dellerie et Amandine Sanvisens.
- Le 17 avril 2023, elle publie sa fiche A4 "Quel est le problème avec l'exploitation des céphalopodes ?". Est mis en avant des spécifictés des céphalopodes, ce qui peut laisser à penser que la sentience ne suffit pas.
- Le 22 avril 2023, Toulouse, elle participe (comme elle l'annonce via Mastodon) aux Rencontres de l'Esprit Critique (qui partage en ligne les interventions via sa chaine). De 13h30 à 14h30, elle participe à la table-ronde, animée par Richard Monvoisin, Sentience : en sait-on plus sur les animaux ou sur les intelligences artificielles ?" avec Catherine Tessier et Matthieu Mulot. De 15h30 à 16h, elle fait donne sa conférence "Autodefense intellectuelle et antispécisme" et en partage le diaporama en PDF.
- Le 23 avril 2023, est publiée la conversation audio "Space Twitter - L'importance de la Sentience (Table Ronde)" par le Projet Méduses via sa chaine sur l'ordinato-plateforme centralisée et privatrice YouTube du Big Brother capitaliste Google. En termes d'intervenant·e·s, on y retrouve Florence Dellerie, Lyla / Raie Futée, Orlando H. Benta, Victor Duran-Le Peuch (qui fait l'émission audio Comme un poisson dans l'eau) et Yohan Hoarau / Mangayoh. Derrière, il y a Jihem Doe en tant qu'animateur principal, Rimuru en tant qu'animateur secondaire, et Takara pour la modération.
-
Le 7 juin 2023, est publié
"Femmes paysannes : jongler entre les chèvres et les enfants"
par Nina Schretr
pour Heidi.news.
Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Twitter,
elle y réagit le même jour par :
Le sujet est intéressant. Mais en 2023, parler d'
amour des biquettes
pour qualifier une activité d'exploitation laitière qui envoie continuellement des chevreaux à l'abattoir, puis leur mère en fin de production, est-ce bien raisonnable, Heidi.news ? Je comprends bien la chose, pour échanger régulièrement avec des personnes qui exploitent les animaux. Mais il me paraît assez important que les journalistes prennent du recul sur ce qu'implique la reprise de ce genre d'élément de langage. - Le 3 juillet 2023, est publié "Antispécisme : Combattre la carence en information | Avec Florence Dellerie" par Nicolas Martin dans le cadre de son podcast "Enfin, peut-être". On peut retrouver l'enregistrement sur Skeptikón (ainsi qu'à d'autres endroits non-recommandables, dont Spotify et Apple Podcasts, ainsi que YouTube du Big Brother capitaliste Google).
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Le 11 juillet 2023, est publié
"L'abattoir Galliance d'Ancenis au top de la protection animale"
par Delphine Cordaz
et Pascal Le Douarin
pour Réussir.
En image de présentation,
on y voit des zoonimaux morts.
Le lendemain, chez Twitter, elle ironise
avec
C'est vrai que sur la photo les oiseaux ont vraiment l'air au top !
Elle complète ensuite parCette communication va bien compléter la longue liste de supercheries, notamment rhétoriques et communicationnelles, dont je parle dans ma conférence "Autodéfense intellectuelle et anti-spécisme", donnée notamment cette année aux Rencontres de l'Eprit Critique de Toulouse.
Mais elle ne semble pas avoir relevé que l'article comprend le passage suivant :La coopérative a sollicité des ONG Welfaristes comme l'OABA [Œuvre d'Assistance aux Bêtes d'Abattoirs], pour valider des technologies répondant au bien-être animal et anticiper des référentiels de bien-être animal, notamment celui de l'European Chicken Commitment.
Or, parmi les associations welfaristes qui ont signé l'European Chicken Commitment, il y a entre autres L214 qui ne s'en cache d'ailleurs pas et Florence Dellerie a précédemment salué L214… - ABCDVeg-Emission du 17 juillet 2023 : Plateau radio Vegan Place Tours « Représenter et faire connaître le monde animal : regards croisés d'une illustratrice et d'un photographe » est publié par Radio Campus Tours où elle intervient avec Ludovic Sueur. Ça dure 30 minutes. L'enregistrement a eu lieu pile un mois avant.
- Le 31 juillet 2023, est publiée la vidéo "Le véganisme est contre nature - Florence Dellerie" par Le Futurologue Podcast sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée YouTube du Big Brother capitaliste Google.
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Sur l'ordinato-plateforme libre et décentralisée
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ActivityPub),
le 21 aout 2023, elle publie un long message :
Aujourd'hui a lieu le lancement de la Fresque des Animaux ! À l'instar de la Fresque du Climat, il s'agit d'un atelier collaboratif, ludique et sourcé, ici dédié à la question animale, dont la conception a demandé 2 ans de travail.
J'ai eu le plaisir et l'honneur d'y contribuer au sein du Conseil Scientifique Coordinateur, aux côtés de Florence Burgat, Georges Chapouthier, Émilie Dardenne, Marie-Laure Laprade, Anne-Laure Meynckens, Muriel Obriet et Nicolas Treich. J'y ai aussi contribué en tant que graphiste, en proposant une identité visuelle reposant sur les principes de la Fresque : poser un autre regard sur les autres animaux (en n'ignorant pas les individus aquatiques, souvent oubliés) grâce à un outil simple, visuel et accessible.
Un grand merci tout particulier aux infatigables Anne-Laure Meynckens et Marie-Laure Laprade, porteuses du projet, pour leur confiance, leur éthique et leur initiative. Ça a été un plaisir de prendre part à cette aventure. Longue vie à la Fresque des Animaux !
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Le 23 aout 2023, est publié (avec agences)
"Grippe aviaire : La Finlande ordonne l'abattage de 120.000 renards et visons d'élevage pour endiguer l'épidémie".
par 20 minutes.
Sur l'ordinato-plateforme libre et décentralisée
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ActivityPub),
le 27 aout 2023, Florence Dellerie y réagit
par
Vous vous souvenez ? En 2020, le Danemark abat et enterre 17 millions de visons infectés par le Covid_19, dont les petits corps gonflés par la décomposition remontent peu après à la surface. Et maintenant ça. Que valent les intérêts des humains et des autres animaux face à l'industrie de la fourrure ?
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Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Twitter/X
(d'Elon Musk),
le 1er septembre 2023, Loup Espargilière écrit
Le gouvernement se bat à Bruxelles pour interdire d'appeler
Le même jour, au même "endroit", Florence Dellerie commentesaucisses
ousteaks
des produits végétaux. L'argument ? Éviter que les consommateurs ne se trompent. J'ai (littéralement) plus les mots.Mais pas de panique, on aura toujours le droit de montrer des vaches qui rient et des cochons joyeux sur les emballages de produits qui ont nécessité leur exploitation et leur mise à mort.
- Le 22 septembre 2023, est publiée la vidéo "L'antispécisme en questions avec Florence Dellerie" par la chaine À gauche sur l'ordinato-plateforme centralisée et privatrice YouTube du Big Brother capitaliste Google.
- Le 1er octobre 2023, est publié "Aymeric Caron est FACE à À GAUCHE - Épisode 27" par la chaine À gauche sur l'ordinato-plateforme centralisée et privatrice YouTube du Big Brother capitaliste Google. À la 23ème minute (sur 48), est posée à Aymeric Caron une question pré-enregistrée par Florence Dellerie à propos de la suicide food, c'est-à-dire sur les représentations d'animaux non-humains où illes sont montré·e·s heureux·euses d'être exploité·e·s et/ou tué·e·s et/ou mangé·e·s.
- Le 11 octobre 2023, sur son site web, elle publie "Derniers ajouts / Septembre 2023".
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Le 13 décembre 2023,
sur LCI,
François Gemenne
déclare
Le chat est une catastrophe pour la biodiversité, le chien est une catastrophe pour le climat
. Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée Twitter/X, le lendemain, Florence Dellerie commente parSi vous dites :
et enchaine avecX génère telles nuisances
, alors que ces nuisances sont induites par le comportement de Y qui exploite X et en tire profit (au détriment des intérêts de X) ; alors vous stigmatisez X (déjà victime), sans toucher Y (pourtant cause du problème).Ce ne sont pas les chats, les chiens & les vaches qui sont des
catastrophes pour le climat
, mais leur exploitation, leur domestication, leur reproduction forcée. L'origine du problème est (encore une fois) anthropique. -
Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Twitter/X,
le 23 décembre 2023, Florence Dellerie écrit :
- Des vétos défendent le foie gras,
- Des vétos défendent la reproduction de chiens brachycéphales,
- Des vétos défendent la corrida,
…
Rappel, donc : être véto n'apporte aucune expertise particulière en matière d'éthique, qui est un champ de recherche à part entière.
- Le 3 janvier 2024, sur son site web, elle publie "Derniers ajouts / Oct-Nov-Déc 2023".
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- Le 2 janvier 2024, est publié "Petits poissons vivants vendus comme appâts : Decathlon dans le viseur d'associations de protection animale" par Coppélia Piccolo pour Libération.
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Sur l'ordinato-plateforme libre et décentralisée
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ActivityPub),
le 3 janvier 2024, Florence Dellerie y réagit :
Entre le commerce de petits poissons destinés à être transpercés en pleine conscience + de munitions de chasse + de colliers électriques (entre autres), je pose la question : en 2024, est-ce que Decathlon va enfin travailler sur sa haine des animaux affichée en magasins ?
- Réponse : non. Ça rapporte de la thune et 99% n'ont aucun problème à acheter du cadavre, du liquide pour bébé, du cuir, etc. Decathlon ne va pas se tirer une balle dans le pied et il a capitalistiquement raison.
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Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Twitter/X,
Convergence Animaux Politique
fait publier le 8 janvier 2024
le message suivant :
Depuis le 1er janvier, la vente de chiens et chats en animalerie est désormais interdite, grâce à l'adoption de la loi contre la maltraitance animale en 2021 ! Nous sommes fiers d'avoir accompagné cette initiative de bout en bout avec nos ONG partenaires.
Au même "endroit" pour le moins peu recommandable et via Mastodon basé sur ActivityPub, le 9 janvier 2024, Florence Dellerie y réagit parLe spécisme à l'œuvre : chats et chiens ne pourront plus être vendus en animalerie, mais les autres animaux [non-humains], oui. Ça reste une avancée significative. Bravo à toutes les personnes qui contribuent, progressivement, à sortir les autres animaux [non-humains] de leur statut de marchandise.
-
Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Twitter/X,
après la publication d'une enquête et vidéo
de L214
sur l'abattoir municipal de Craon
(dont le maire est alors
Bertrand de Guébriant)
qui se situe dans le département de la Mayenne,
Florence Dellerie affirme le 8 janvier 2024 :
Si, devant l'horreur absolue que montrent les vidéos, vous ne trouvez qu'à répondre :
-
On aurait préféré que ces images ne sortent pas
. -
On a beaucoup investi
. -
C'est légal
. -
On soutient ce système
.
Cela confirme juste que le travail de @L214 est d'utilité publique.
-
-
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Mastodon
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ActivityPub),
le 2 mars 2024 vers 14h, Florence Dellerie déclare
Quelques secondes suffisent pour exiger avec PAZ la fin de la commercialisation de ces pièges qui promettent aux animaux une mort atrocement lente et douloureuse. Merci pour eux. On vous regarde, Bricorama. Réagissez. Signez la pétition.
Et un certain nombre de gens signeront la pétition, se pensant ami·e·s des animaux non-humains, mais pour une partie sans pour autant s'arrêter de les consommer, de les porter, de s'assoir dessus, d'aller les voir dans des prisons et en les finançant, etc. C'est tout le problème des campagnes ciblées, elles n'affrontent pas l'espècisme, au contraire elles le renforcent et permettent à des exploiteur·e·s et tueur·euse·s de se sentir biens sans se remettre en cause. -
Le 29 février 2024, est publié
"États-Unis [d'Amérique du Nord] : Au Texas, des incendies hors de contrôle font un mort et ravagent des dizaines de bâtiments"
par Libération
avec l'AFP
et Reuters.
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ActivityPub),
le 2 mars 2024 vers 18h, Florence Dellerie commente
par
L'équivalent de 2 terrains de foot qui brûlent chaque seconde. On parle bien sûr du décès humain. On parle des bâtiments. On dit
personne n'a été grièvement blessé
. Et pendant ce temps, des millions d'animaux brûlent vifs et s'asphyxient dans l'indifférence. C'est du spécisme. -
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ActivityPub),
le 9 mars 2024, elle publie une série de messages
sur La cause animale
(bizarrement sous-titré
Le contenu de nos assiettes est un choix politique. Les animaux ne sont ni des choses ni des marchandises.
, alors que l'animalisme et la réification des animaux ne bornent pas à l'alimentation). C'est un petit livre de 128 pages d'Alexia Renard chez écosociété. Florence Dellerie le recommande (sachant que c'est une introduction). En effet, ça constitue pour Dellerieune très bonne synthèse du sujet, claire, accessible et rigoureuse
. Elle précise avecDe l'anti-spécisme décolonial à l'impact environnemental de l'exploitation animale, en passant par l'éthique et l'esprit critique, le livre aborde une grande diversité de sujets, symptôme que l'exploitation des autres animaux structure profondément les sociétés humaines. Pour autant, on ne se perd jamais : l'ouvrage est bien structuré et sa maquette réjouissante est parsemée d'encadrés proposant des développements et des définitions simples et justes.
Enfin, elle note qu'elle y est agréablement citée. -
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le 22 mars 2024, elle annonce
que
dans une semaine, la Déclaration de Toulon fêtera ses 5 ans !
Pour cette occasion, elle a produit une fiche à ce propos. - Le 9 avril 2024, elle publie sur son blog un article résumant ce qu'elle fait au 1er trimestre 2024.
-
Le 28 mai 2024, est publiée sous forme vidéo
la formation de presque 1h30
"Une seule violence. Le lien entre maltraitance animale et humaine"
chez l'ordinato-plateforme centralisée et privatrice
YouTube
du Big Brother capitaliste
Google
sur la chaine là-bas
de NousToutes
qui a co-fait la formation avec
l'AMAH.
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le 29 mai 2024, Florence Dellerie en fait la promotion
en déclarant notamment à son propos
qu'
il s'agit d'un très bon (et trop rare) exemple de ce qu'il est possible de faire pour traiter ce sujet de façon non-spéciste
. - Le 8-9 juin 2024, les partis d'origine d'extrême-droite (Rassemblement National et Reconquête) ont fait presque 40% des exprimé·e·s aux européennes en France, puis le président de la république bourgeoise Emmanuel Macron a annoncé dissoudre l'assemblée nationale. Suite à ça, le 24 juin 2024, est publiée la tribune "Antispécistes contre l'extrême droite" chez blast. Florence Dellerie est l'une des personnes à l'origine de l'initiative de la tribune.
- Le 28 juin 2024, elle publie "600 antispécistes font front dans une tribune contre l'extrême droite" sur son blogue chez Mediapart.
- Le 3 juillet 2024, elle publie sur son blog un article résumant ce qu'elle fait au 2e trimestre 2024.
-
Le 17 juillet 2024, via le Web, est publié
"Enquête dans un élevage de canards : surmortalité, faux plein air, cadavres brûlés, une ex-salariée témoigne"
par L214.
La chair récupérée sur les animaux sentients tués serait
pour LDC,
ce qui conduit L214 à lui adresser une pétition en ligne :
"Élevage de canards en Mayenne – Surmortalité, faux plein air, cadavres brûlés : une ex-salariée témoigne".
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le jour même, Florence Dellerie relaie et commente :
Merci à Anaïs, ex-salariée de l'exploitation, d'avoir lancé l'alerte, et merci à L214 pour son travail d'utilité publique. Tant que les animaux non-humains seront considérés comme des propriétés, tout cela sera rendu possible.
Ce qui est tout à vrai, mais là L214 ne remet pas en cause l'exploitation et la mise à mort d'animaux non-humains sentients, mais elle met en avant et critique des infractions règlementaires qui conduisent à du mal-être pour des canards et donc se base sur le droit espèciste existant qui autorise de la maltraitance mais n'autoriserait pas celle dénoncée là. Cela amène bien des non-végan·e·s à être conforté·e·s, puisqu'une association dite pour les animaux non-humains et qui est félicitée par des végan·e·s ne condamne pas là et n'appelle pas à condamner là le fait d'exploiter et de tuer des animaux non-humains sentients. En effet, ce qui est là condamné par L214 et qui est d'ailleurs l'objet de sa pétition, c'est la manière d'exploiter qui ne respecterait même pas la loi espèciste, qui tolère tout à fait d'exploiter et tuer des animaux non-humains sentients à condition que ce soit fait selon certaines règles. C'est une campagne médiatique ne visant pas à abolir le statut de propriété potentielle des animaux non-humains sentients, en fait elle ne vise même pas à une réforme de l'exploitation et de la mise à mort, et ça n'en profite pas pour appeler au véganisme (ou alors d'une manière très timide), son seul objectif proclamé (ou le cas échéant son objectif de très loin principal) est de respecter le droit espèciste déjà existant qui est une horreur pour les animaux non-humains exploités et tués dans les élevages et ailleurs, mais c'est bien pratique pour tenter de se donner à voir comme utile et ça l'est effectivement pour des non-végan·e·s qui peuvent alors se sentir du bon côté et qui le pourront d'autant plus en donnant à L214 et c'est là qu'on aperçoit d'ailleurs une autre utilité de cette campagne médiatique qui est aussi de fait une campagne de don qui serait bien moins efficace si elle est brimée les exploiteur·e·s en leur disant qu'illes en sont et qu'illes devraient arrêter de l'être. -
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le 24 juillet 2024, Florence Dellerie écrit
Ce qui a changé depuis la dernière enquête de L214 dans ce même abattoir Bigard : l'installation de caméras à l'extérieur des bâtiments. Les filières de l'exploitation animale nuisent gravement aux non-humains et contribuent à une dissimulation généralisée du problème.
Il est question d'un abattoir, ce qui est caché n'est donc pas qu'il tue des animaux non-humains, puisque c'est le principe même d'un abattoir et qu'il est limpide que ça l'est, il ne peut donc être question que de la manière dont ils sont tués. D'ailleurs, L214 déplorede graves défaillances lors de l'abattage des animaux
. Le problème ne serait pas l'abattage en lui-même, mais il serait en son sein. Le cadre ne serait pas le problème, ce serait ce qui est fait à l'intérieur, comment c'est fait à l'intérieur. Au contraire pour nous, le problème, ce que l'on considère comme le problème, ça n'est absolument pas que la manière de tuer soit dissimulée : les animaux non-humains sont considérés comme des moyens, des objets et marchandises, donc les tuer ne serait pas un problème, alors que pour nous c'est un problème, qui n'a rien de secret, qui n'a pas besoin d'être révélé. C'est plutôt les animalistes et groupes animalistes s'inscrivant dans le bien-êtrisme (aussi dit welfarisme par anglicisme) quinuisent gravement aux non-humains et contribuent à une dissimulation généralisée du problème
, car c'est l'usage des animaux non-humains en l'absence de nécessité impérieuse qui est le problème et non la manière de les utiliser comme le mettent en avant les bien-êtristes / (néo-)welfaristes. - Dans le numéro 65 de Socialter pour aout et septembre 2024, elle intervient vis-à-vis des insectes.
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le 14 aout 2024, elle se plaint de l'exploitation des amphibiens
et dans cet élan elle se met à déclarer
Il existe quelques exploitations en France, rendues possibles via la création de la souche "Rivan 92", obtenue par sélection génétique dans le but de faire accepter aux animaux (qui se nourrissent habituellement d'insectes vivants) l'ingestion de granulés notamment composés de farine de poissons.
Mais ce qui a avant tout rendu possible ça, ce n'est pas une souche particulière, mais c'est l'espècisme qui fait notamment qu'il est légal de posséder, exploiter et tuer des animaux non-humains sentients et ce même pour des envies frivoles. Dans cette perspective, parler spécifiquement des amphibiens n'a aucun intérêt, puisque ce qui compte est la sentience et que ce n'est aucunement spécifique aux amphibiens. -
Le 15 aout 2024, est publié
"Support US Octopus Act to keep octopuses wild".
dans Science.
Le lendemain, Florence Dellerie s'appuie dessus
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Elle en extrait une citation traduite
(
L'élevage commercial de poulpes est incapable de répondre aux exigences de bien-être des animaux et n'est ni durable, ni nécessaire à la subsistance.
) et fait la promotion de sa fiche sur les céphalopodes. De fait, elle fait là comme si les poulpes étaient particuliers, comme si la sentience ne suffisait pas. - Le 23 septembre 2024, elle annonce une nouvelle fiche : "Qu'est-ce que la Déclaration de New York sur la conscience animale ?".
- Le 6 octobre 2024, elle publie sur son blog un article résumant ce qu'elle fait au 3e trimestre 2024.
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le 8 novembre 2024, elle écrit
Je suis désormais signataire du Plant Based Treaty, initiative internationale visant à s'orienter collectivement vers une plus grande végétalisation de l'agriculture, conformément aux données scientifiques qui montrent les innombrables effets délétères de l'élevage.
-
Le 9 novembre 2024, est publié
"Chat écrasé gare Montparnasse : la SNCF finalement relaxée"
par Libération.
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le jour même, elle commente
Dans la rubrique
Faits divers
. La rubrique deschiens écrasés
. La rubrique de ceux dont on se fout. La rubrique de ceux qu'on peut tuer pour éviter un retard. -
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(techniquement basée sur le protocole
ActivityPub),
le 15 novembre 2024, elle publie un message
disant
Les dysfonctionnement sont, certes, susceptibles de causer des dommages plus graves encore que la norme. Mais la norme elle-même cause des dommages immenses et dispensables, problème qu'il faut chercher à résoudre collectivement.
et elle affirme d'une plus rapide et limpide via une imageLe problème n'est pas que les abattoirs dysfonctionnent. Le problème est qu'ils fonctionnent.
Mais juste après, en-dessous du message qu'on vient de citer, elle en fait un autre où elle promeut une communication qui incite le public à s'attarder sur les conditions de l'abattage et non sur l'abattage lui-même :J'en profite pour remercier encore L214 de montrer à la fois les graves manquements à la réglementation et les fonctionnements tout à fait routiniers, mais ignobles également, des abattoirs.
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(techniquement basée sur le protocole
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le 23 novembre 2024, elle s'indigne sur la qualité et le prix du sandwitch végétalien proposé à la COP29.
Ce à quoi lui a été répondu 4 jours plus tard :
Ton message pose la question du
Au message d'un autre compte (sacrifice
(pour certains et à court-terme). Si on admettait que ce qui était proposé en végatalien était le mieux qu'il soit possible, est-ce que ça justifierait d'exploiter et tuer des animaux en l'absence de nécessité impérieuse ? Même en se foutant des animaux non-humains, comme ton message le permet en ne traitant que de l'impact climatique (et en osant prétendre que les COP seraient de fait autre chose que du lobbyisme fossile pour faire diversion), le plaisir gustatif justifie t'il de provoquer volontairement le déchaînement climatique ? Pour nous, c'est non et encore non.Waw, puis indépendamment du fait que ça donne pas envie, c'est vraiment méga cher 10€ pour ça
), il est réponduCe n'est "cher" que du point de vue humain et à court-terme. Pour les animaux non-humains, ne pas se faire exploiter et ne pas se faire butter c'est énorme, ça vaut bien 10 misérables euros d'un·e français·e. En fait, il est possible de défendre que ça les vaut même pour les humanistes, il suffit pour ça d'aller au-delà de son petit plaisir gustatif très éphémère. Il sera bien d'enfin en finir avec l'espècisme et le court-termisme.
. Ça rebondit avecJe crois que je ne comprends pas ta remarque. Déjà 10 euros, c'est pas misérable pour tout le monde. Pour le reste, les produits végétaux, bons et accessibles, c'est quand même vachement plus sympa qu'un vieux sandwich à 10 euros avec rien d'autre qu'une étiquette "vegan" (parce que là, c'est vraiment ça que est vendu, non ?), tu ne penses pas ? Et le toot de Florence ici montre que financièrement, rien ne l'empêche. Et tout le monde y gagne.
Il lui est répondu :- Hormis très rares exceptions, on est très rarement obligé de manger au restaurant ou via de la vente toute prête à emporter et que ça ne soit pas remboursable par note de frais. Et si on va à une bouffonerie internationale comme une COP, on peut se permettre de payer 10 euros.
- On pourrait faire valoir que ça ne vaut pas pour les rares cas et que le sandwich de Florence Dellerie est compliqué, alors qu'il y a un besoin de rapidité. Mais un peu de préparation / planification permet de surmonter le problème et alternativement il suffit de s'acheter du pain et du houmous sans lait, ce qui est pas cher et moins sexy que que le sandwitch de Florence Dellerie, mais ça fait le travail.
- Le prix est abusé ? Oui. C'est mieux quand c'est meilleur ? Oui. Mais ni le prix (en tout cas pour l'écrasante majorité des occidentaux) ni la commodité ni le plaisir ne permettent de justifier d'exploiter et tuer des animaux non-humains en l'absence de nécessité impérieuse.
- Le coût économique (supportable pour la majorité des occidentaux à minima), l'inconfort, le moindre plaisir ou l'absence de plaisir, c'est largement inférieur à l'intérêt des animaux non-humains à ne pas être exploités et tués en l'absence de nécessité impérieuse. Le contraire relève d'un animalisme anthropo-centré (et il ne faut pas confondre anthropo-centrisme et anthropo-exclusivisme), qui accorde une place démesurée aux intérêts des potentiel·le·s oppresseur·e·s, ce que ne font par exemple pas les féministes avec les jouets sexuels pour mâles (et c'est normal).
- Pour les féministes, le plaisir des mâles est un sujet au plus secondaire. Ce n'est pas leur sujet en tant que féministes. Il n'est pas jugé pragmatique d'accorder de l'importance au plaisir des potentiel·le·s oppresseur·e·s et à fortiori si ça se fait au détriment des femmes. Les féministes ne mettent donc pas en avant des jouets sexuels, même si la majorité n'est à priori pas contre les jouets sexuels. Ça insinuerait que l'intérêt du mâle au plaisir est important en tant que féministe. Si on n'est pas espèciste, le même raisonnement vaut quand il s'agit de L214, n'en déplaise à L214 et aux autres (néo-)welfaristes.
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Le 3 décembre 2024 est publié
"Le loup perd son statut d'espèce « strictement protégée » au sein de la convention de Berne"
par Perrine Mouterde
pour Le Monde.
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le jour même, Florence Dellerie commente
par
J'en avais déjà parlé il y a un moment et le problème est toujours aussi net : si on tue des loups, c'est pour manger du fromage et de la chair dont on peut très bien se passer, mais ce lien de cause à effet est largement masqué.
-
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via un message le 31 décembre 2024,
elle invite au
veganuary
. Il lui est fait remarquerEn l'état, le #veganuary n'existe pas, si ce n'est comme escroquerie. Ce qui se présente comme
Elle y répond parveganuary
ne parle que d'alimentation (donc il s'agit devégétalanvier
), alors que le véganisme concerne tous les aspects de la vie. Par ailleurs, l'idée est au mieux étrange : que penserait t'on d'un feminuary ?En Anglais (le Veganuary est anglophine), "vegan" signifie la plupart du temps "végétalien". La comparaison avec le féminisme a de très grandes limites, dans la mesure où l'attention portée aux victimes d'autres oppressions (sexisme, racisme, validisme, âgisme, LGBTQIA+phobies…) n'implique pas un changement de mode de vie aussi profond, répété, continu et complexe que de se passer de produits d'origine animale.
et elle complète avecLa lutte contre l'exploitation des autres animaux a ses spécificités qu'il n'est, à mon sens, pas bon de mettre sous le tapis.
Ce à quoi elle obtient pour réponseOn est d'accord que la lutte contre l'exploitation des sentients non-humains a ses spécificités, donc que la comparativité avec d'autres oppressions systémiques ne peut être totale. Cependant, ce que tu décris là (
l'attention portée aux victimes d'autres oppressions n'implique pas un changement de mode de vie aussi profond, répété, continu et complexe que de se passer de produits d'origine animale
) n'a rien d'intrinsèque, c'est conjoncturel. Le changement de mode de vie que prône de fait le féminisme est d'un ordre de grandeur équivalent à celui du véganisme pour les hommes du 18e siècle. - Le 6 janvier 2025, elle publie sur son blog un article résumant ce qu'elle fait au 4e trimestre 2024.
-
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le 29 janvier 2025, elle publie
un message
de réjouissance sur l'énième décision législative
sur le droit ou non pour les simili-carnés
d'utiliser une dénomination du produit carné imité
et qui va cette fois dans le sens de l'autorisation.
Cela fait réagir quelqu'un que ça laisse froid :
- C'est sûr que les multiples allers-retours législatifs font que c'était instable, mais c'est plus une "bataille" symbolique qu'autre chose. Les ersatz n'étaient pas interdits, ils avaient juste un nom différent. Et puis de toute façon, ils peuvent être utiles pour transitionner, mais ils n'ont jamais été indispensables.
- De plus, les divers ersatz contribuent à perpétuer la centralité des produits zoonimaux ou ce qui y ressemble, au lieu de laisser la place à une autre manière d'envisager les repas (qui peut être moins cher, autant financièrement qu'écologiquement, et contribuerait à une autre culture alimentaire plutôt que se greffer sur celle dominante).
- De par l'habitude du goût, de la texture, etc., de l'original, les copies auront toujours le désavantage (hormis potentiellement nutritionellement, mais les gens cherchent peu ça au-delà du discours). Parler de "galette" (pour les steaks), de "tubes" pour les saucisses, etc., a l'avantage de ne pas inspirer une comparaison perdue d'avance.
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Sur l'ordinato-plateforme libre et décentralisée
Mastodon
(techniquement basée sur le protocole
ActivityPub),
le 28 février 2025, elle écrit
Ça pousse où le jambon ?, Richard Monvoisin, GRA (D. Engelibert), préface Guillaume Meurice, éditions les 3 canards, mars 2025. Par ses questions simples, une petite fille soulève les inconsistances de la conso de viande. Intelligent, tendre, efficace.
Mais on peut trouver pour le moins étrange desoulève[r] les inconsistances de la conso[mmation] de viande
et se faire préfacer par Guillaume Meurice. À notre connaissance, il n'a pas rompu avec le végétarisme. Or le zoolait et les oeufs ne sont pas moralement distinguable d'entre autres la chair : exploitation et meurtre d'êtres sentients en l'absence de nécessité impérieuse y règnent tout autant pour les produire.
Références externes
- Site web personnel sur l'animalisme
- Blog sur le site web MediaPart
- Revue l'Amorce
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Compte florencedellerie
sur l'instance
oc.todon.fr
du logiciel libre Mastodon - Compte ordinatique FlorenceDell sur la plateforme privatrice et centralisée Twitter/X
- Compte ordinatique florencedellerie sur la plateforme privatrice Threads du Big Brother Facebook
- Vegan in Nantes
- expertes francophones